Ce dimanche 30 novembre 2014, une partie de chasse était organisée sur la commune de Chaudon-Norante, à une dizaine de kilomètres au sud de Digne-les-Bains dans les Alpes-de-Haute-Provence.
 
Vers midi, un jeune homme de 29 ans originaire de la commune s’affairait à remonter avec une corde un sanglier qu’il venait de tuer dans un ravin quand, depuis le versant d’en face, un de ses collègues de chasse a cru fin de faire donner son artillerie parce qu’il avait vu quelque chose bouger.
 
Malheureusement pour le jeune de 29 ans, la visée de son collègue était plus sûre que ses neurones et son tir a atteint sa cible. Le jeune est mort.
 
Un équipage du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne de Jausiers est arrivé sur les lieus à bord de l'hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie de Digne-les-Bains. Les gendarmes de la communauté de brigades de Mézel, quant à eux, sont venus en voiture. Le Parquet de Digne a diligenté une enquête qu’il a confiée aux gendarmes de Mézel.
 
La thèse de l’accident semble être retenue. Un accident que nous nous abstiendrons de qualifier ici pour ne pas choquer les jeunes lecteurs, mais un accident qui aurait dû être évité si les règles de base de la sécurité avaient été respectées : on ne tire pas sur une cible qu’on n’a pas formellement identifiée.
 

C’est une intervention que les pompiers ne sont pas prêts d’oublier et qui s’est produite mercredi 26 novembre dernier en soirée, entre Engreux et Houffalize dans les Ardennes belges.
 
Des appels au secours ont été entendus depuis un gîte en forêt. Les occupants du gîte les ont signalés fort civiquement à la police et aux pompiers en expliquant qu’une voiture avait été vue à l’arrêt avec ses feux de détresse. Les pompiers d’Houffalize sont intervenus en renfort-éclairage vers 19h pour tenter de découvrir un éventuel véhicule à proximité de la chaussée. En vain.
 
Retour donc en caserne après ces recherches infructueuses. Mais peu de temps après, rebelote ! Un nouveau coup de fil à ladite caserne a encore signalé quelqu’un qui appelait au secours avec persistance.
 
Deuxième départ pour la police et les pompiers. Les recherches ont repris, jusqu’à ce qu’un riverain explique à la police qu’il avait croisé un chasseur qui cherchait son chien, lequel s’appelait « Oscourt » (en phonétique).
 
La demi-douzaine de pompiers d’Houffalize ont pu regagner leur caserne, dubitatifs quant aux capacités intellectuelles et au sens des responsabilités du chasseur.
 
Le propriétaire du chien égaré n’a pas été retrouvé. Espérons qu’il ne s’est pas perdu dans les bois et qu’il n’y erre pas encore en appelant au secours.