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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 07:47

Dee Jarvis

 

En Angleterre, Gladstone Small, Keith Piper et Michael Bell, trois anciennes gloires du cricket sur gazon, participaient ce week-end à un match caritatif. En 1994, ces trois professionnels formaient une équipe qui s’était rendue célèbre en remportant trois grands prix en une seule saison.
 
Las ! Ce dimanche 14 septembre 2014, ils ont été sortis en trois balles par un gamin de 11 ans à peine, qui vient de faire sa rentrée en 6e il y a deux semaines.
 
Dee Jarvis (photo) joue dans l’équipe des minimes de l’Oxfordshire. Il n’était même pas prévu participer au match caritatif organisé par le Club de Cricket de Wormsley, à Buckingham. Il était venu voir ses héros en action, parmi lesquels l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre, Andrew Strauss, et l’ancien batteur des Indes Occidentales Brian Lara. Mais il a finalement remplacé au pied levé Matthew Hoggard, le lanceur de l’équipe du Warwickshire (l’ancienne équipe de Brian Lara) qui avait quitté le court pour signer des autographes.
 
En trois lancés de balle, Dee a successivement sorti Keith Piper, puis Michael Ball et enfin Gladstone Small qui n’en sont pas revenus.
 
Paul Nixon, l’ancien gardien de piquets de l’équipe d’Angleterre, l’a pris sur ses épaules tandis que le reste de l’équipe s’attroupait pour lui porter une ovation aussi inattendue que méritée. Mais c’est le père de Dee qui est venu chercher le prix que son rejeton a gagné : il s’agissait d’une caisse de bouteilles de vin.
 
C’est également son père qui l’a aidé à revenir sur terre dimanche soir : « Quand on est rentrés à la maison, il était sur un petit nuage mais il lui restait une heure de devoirs scolaires à faire. Ça ne lui a pas fait peur. »
 
Le match a permis de lever 50 000 £ pour la Rwanda Cricket Stadium Foundation, qui veut construire un terrain de cricket à Kigali.
 
Dee joue au cricket depuis l’âge de 4 ans. Ce dimanche, c’était son jour : « Paul Nixon m’a pris sur ses épaules et Andrew Strauss m’a félicité pour mon lancer de balle. Mon rêve, c’est de devenir un grand joueur de cricket ! »

 

Rendez-vous dans quelques années ?

 





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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 02:22

Gaza rentree

 

Le dimanche 14 septembre 2014, les écoliers de la bande de Gaza ont pu faire leur rentrée scolaire.
 
Celle-ci avait été retardée par les 48 jours de guerre dévastatrice qui a opposé les miliciens du Hamas à l’armée israélienne, qui a tué plus de 2100 Palestiniens (dont 478 enfants) et qui a endommagé ou détruit des dizaines d’établissements scolaires.
 
En tout, 26 écoles gazaouies ont été détruites et 232 autres endommagées à des degrés divers.
 
Quelque 230 000 écoliers, collégiens et lycéens ont cependant pu faire leur rentrée dans les établissements publics, auxquels il faut rajouter leurs 200 000 camarades scolarisés dans des établissements de l’ONU.
 
Ziad Thabet, ministre de l’Éducation de Gaza, a annoncé que des conseillers psychologiques et des activités récréatives avaient été mis en place dans les établissements publics pour aider les enfants à oublier la guerre et à se remettre la tête dans les études.
 
On ne sait pas quelles mesures seront prises par le gouvernement de Gaza d’empêcher le Hamas d’utiliser à l’avenir les écoles à des fins qui n’ont rien à voir avec l’éducation, les désignant ainsi comme cibles à l’artillerie israélienne.
 
Quoi qu’il en soit, ce dimanche 14 septembre, les écoliers ont commencé par se mettre en rang dans les cours des écoles pour chanter l’hymne national de Gaza, avec trois semaines de retard sur la date de rentrée habituelle.
 


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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 07:55

argent_de_poche.jpg

 

Un sondage réalisé par la banque ING a demandé aux parents d’élèves de treize pays européens combien d’argent de poche ils donnaient chaque semaine à leurs enfants.
 
Les résultats, publiés la semaine dernière, portaient sur un total impressionnant de 12 403 enfants et ont été classés en trois tranches d’âge : 5 à 10 ans, 10 à 15 ans, 15 ans et plus.
 
Comme on pouvait s’y attendre, il existe d’assez fortes disparités entre les pays. On apprend ainsi que les parents italiens sont les plus généreux en donnant une moyenne de 30€ par semaine aux plus de 15 ans, et 5€ aux 5-10 ans.
 
Les Italiens, les Français et les Espagnols – que d’aucuns considèreraient comme la population latine d’Europe parmi les sondés – sont ceux qui donnent le plus aux écoliers de 5 à 10 ans. À l’autre bout de l’échelle, les Néerlandais sont les plus pingres avec 0,50€ / semaine pour la même tranche d’âge.
 
En Autriche, les plus de 15 ans sont vernis avec 35,25€ / semaine, mais leurs petits frères et leurs petites sœurs de moins de 10 ans sont moins favorisés que leurs homologues latins.
 
En moyenne, près de 79% des parents européens donnent régulièrement de l’argent à leurs enfants. Le record est détenu par les Turcs (concernés par le sondage même si leur pays n’est en Europe ni politiquement, ni géographiquement) avec 95%. Là encore, les Néerlandais arrivent en queue de peloton, si l’on peut oser une comparaison cycliste, avec 67% des parents qui donnent.
 
Le sondage a aussi demandé aux parents quelles étaient leurs propres habitudes en termes d’épargne, et s’ils avaient eux aussi reçu de l’argent de poche quand ils étaient petits. La banque a ainsi pu montrer que 55% des parents qui avaient touché de l’argent de poche dans leur enfance avaient l’habitude de mettre de l’argent de côté une fois adultes, contre 45% qui le font alors qu’ils n’avaient pas eu d’argent de poche dans leur enfance.
 
La banque en conclut que donner de l’argent à ses enfants les habitue à gérer leur budget et à épargner, ce qui revient à trouver des vertus pédagogiques à la tirelire enfantine. Ian Bright, un économiste d’ING, explique : « Inculquer aux enfants les bases de la maîtrise financière peut être une façon de les aider à prendre conscience de la valeur de l’argent et de développer leur aptitude à gérer un budget, ce qui les prépare à être financièrement indépendants quand ils quittent le foyer. »
 
Le sondage conclut (entre autres) que les enfants qui perçoivent de l’argent de poche sont mieux préparés à gérer leur budget une fois adultes et à mettre de l’argent de côté pour leur retraite. Du reste, cette conclusion est corroborée par les motivations des parents eux-mêmes : ils sont 70% à dire qu’ils donnent de l’argent à leurs enfants pour les habituer à gérer leur budget, et 83% à croire que cela leur donne la valeur de l’argent.
 
Évidemment, le sondage a fait du bruit aux Pays-Bas : les parents y sont les moins généreux, et ING Groep NV est la principale banque néerlandaise…
 
ING ne le sait pas, mais le sondage a aussi fait du bruit chez nous, à la maison. Notre plus jeune fils s’est montré très habile à faire valoir ses droits et à crier à la discrimination vis-à-vis de ses camarades de lutte d’autres pays d’Europe. Comme quoi la tirelire en forme de petit cochon peut aussi apprendre aux parents à faire face aux éruptions de revendication syndicale. Il a obtenu une petite augmentation, en échange de laquelle il doit désormais se passer de sa mère pour acheter ses stylos et ses crayons. Le lendemain, il a acheté un gros feutre bleu dont il n’avait pas l’usage et qu’il s’est fait chiper deux jours après. C’est dur de grandir.

 


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