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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 01:52

Aurornis_Xui.jpg
 

Le fossile d’un dinosaure de la taille d’un corbeau et qui vivait il y 150 millions d’années replace l’Archéoptéryx sur son perchoir à oiseaux.
 
Longtemps présenté comme le plus vieil oiseau connu, l’Archéoptéryx a vu son statut remis en question il y a deux ans par des chercheurs chinois. Ils avaient proposé de déchoir l’auguste créature de la branche des oiseaux pour la replacer sur une autre branche, voisine, des dinosaures aviformes (c’est-à-dire en forme d’oiseau).
 
Mais une équipe internationale menée par l’Institut Royal de Sciences Naturelles de Belgique en est arrivée à la conclusion inverse : selon elle, l’Archéoptéryx appartenait bien à l’ordre des oiseaux.
 
Le célèbre fossile a été découvert pour la première fois en Allemagne en 1861. Il est rapidement devenu une figure de proue de l’histoire de l’évolution, mi-reptile mi-oiseau qu’il était. Il avait de larges ailes garnies de plumes comme un oiseau, des pattes à trois griffes, de petites dents aiguës et une longue queue vertébrée comme un dinosaure.
 
Ces deux dernières décennies, plusieurs fossiles de dinosaures à plumes découverts en Chine du Nord ont fait douter du fait que l’Archéoptéryx ait été l’ancêtre des oiseaux actuels.
 
Mais la découverte récente du squelette intact et bien conservé d’une espèce jusqu’alors inconnue, que les Chinois ont nommée Aurornis Xui (photo), le replace sur la branche des oiseaux. Comme beaucoup de ses cousins de l’époque, l'Aurornis Xui vivait dans l’actuelle province du Liaoning, au nord-est de la Chine, à la fin du Jurassique.
 
Pascal Godefroit et ses collègues de l’équipe belge ont eu l’idée de comparer l’anatomie de l’Aurornis Xui à celles de plusieurs oiseaux et dinosaures pour établir des similitudes et ainsi rechercher de possibles parentés. Les résultats de leurs travaux, publiés dans l’édition du jeudi 30 mai 2013 du journal Nature, le placent ainsi que son cousin l’Archéoptéryx dans la lignée des oiseaux.
 
Lawrence Witmer, expert en évolution des espèces près l’Université de l’Ohio aux Etats-Unis et qui n’a pas pris part aux recherches, juge cette analyse convaincante, bien qu’il soit toujours malaisé de différencier les deux ramilles de l’arbre de l’évolution que sont les oiseaux et les dinosaures aviformes : « Toutes ces petites créatures à plumes qui couraient et voletaient un peu partout se ressemblent. »
  


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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 04:42

Hitler_Franco_1940.jpg
 

L’Intelligence Service britannique a utilisé la corruption de hauts dignitaires pour éviter que l’Espagne ne s’engage dans la 2e Guerre Mondiale aux côtés de Hitler : des archives anglaises déclassifiées le jeudi 23 mai 2013 établissent que le Service a dépensé l’équivalent de 179 millions d’Euros pour acheter plusieurs hauts responsables du régime franquiste.
 
Ces archives montrent que onze millions d’Euros ont été versés à des dignitaires du franquisme, à des armateurs de navires et à des agents secrets après que l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Madrid, Samuel Hoare, a averti Winston Churchill du risque de voir l’Espagne s’engager dans la guerre aux côtés de l’Axe après le succès de la Blitzkrieg en 1940.
 
Lequel Hoare avait télégraphié au Foreign Office « It may well be that Spain's entry in the war will depend on our quick action » (il se pourrait bien que l’entrée en guerre de l’Espagne ne dépende que d’un geste rapide de notre part) pour expliquer pourquoi il réclamait l’envoi d’un premier million de dollars de l’époque. « Je me permets d’insister personnellement sur l’urgence qu’il y a à débloquer ces fonds, et si vous avez des doutes, à consulter le premier ministre », avait-il ajouté.
 
Et le premier ministre Winston Churchill n’avait pas perdu de temps pour donner son accord.

 

Et c’est ainsi que des sommes conséquentes ont été versées, pendant une bonne partie de la guerre, sur le compte new-yorkais d’une banque suisse à la discrétion de l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Espagne…
 
Les archives qui viennent d’être déclassifiées prouvent que Jose Jorro Andreo et Rasado Silva Torres ont fait partie des bénéficiaires, mais l’ambassadeur ne précise pas leur rôle : « Je n’ai pas le temps d’expliquer les détails », écrit-il après avoir cité leurs noms.
 
Dans un autre document, l’ambassadeur explique que l’argent a également servi à acheter le silence de quelques comploteurs qui s’employaient à persuader le général Francisco Franco, ami personnel d’Adolf Hitler, de précipiter l’Espagne dans la guerre aux côtés de l’Allemagne.
 
Des agents britanniques auraient également établi des  contacts avec  un dirigeant du mouvement républicain et avec plusieurs membres de l’Alliance Démocratique qui constituait alors l’opposition politique au général Franco.
 
Et des membres du gouvernement britannique ont convaincu les USA de débloquer des fonds, que des agents espagnols ont récupérés dans des établissements bancaires de New-York.
 
Mais tous ces pots-de-vin ont-ils été déterminants ? L’Histoire a retenu que le général Franco n’avait pas souhaité s’engager dans la guerre parce que son pays sortait de trois années d’une atroce guerre civile qui avait fait un demi-million de morts et qui avait ravagé l’économie du pays.

 


 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 02:53

peintures_Mexique_1.jpg
 

Près de cinq mille peintures rupestres ont été découvertes près de Burgos au Mexique. En teintes ocre, rouges, noires et blanches, elles montrent des scènes de chasse, de pêche et de cueillette ainsi que des animaux : cerfs, lézards, mille-pattes.
 
Ces 4 926 peintures sont réparties sur 11 sites. Les chercheurs pensent qu’elles sont l’œuvre d’au moins trois groupes de chasseurs-cueilleurs.
 
Quelque 1 550 de ces peintures sont dans une même grotte. Parmi elles figure un dessin montrant un atlatl, qui est (en langue nahuatl) un propulseur à crochet encore utilisé aujourd’hui pour la chasse par plusieurs peuplades amérindiennes. Rien de tel n’avait jamais été vu dans l’état du Tamaulipas (au nord-est du Mexique, sur le golfe du Mexique et contre la frontière du Texas).
 
Les archéologues ne sont pas encore parvenus à dater ces peintures. Ils espèrent pouvoir prochainement effectuer des prélèvements des pigments employés pour déterminer leur âge approximatif.
 
La région où ces découvertes ont été faites n’était pas – jusqu’ici – connue pour avoir été le siège de civilisations disparues.
 

peintures_Mexique_2.jpg

 

Gustavo Ramirez, archéologue auprès de l’Institut National d’Anthropologie du Mexique, explique : « C’est une découverte importante parce qu’elle prouve la présence de groupes préhispaniques dans la région de Burgos, où l’on croyait avant qu’il n’y avait rien. »
 
Martha Garcia Sanchez, autre archéologue qui prend part à l’étude, reconnaît qu’on sait encore très peu de choses sur les groupes ethniques qui occupaient les grottes où les peintures ont été découvertes.
 
« Ces groupes ont échappé à la domination espagnole pendant près de deux siècles en se réfugiant dans la Sierra de San Carlos où ils avaient de l’eau et des forêts où ils trouvaient de quoi se nourrir. »
 
Gustavo Ramirez précise : « Nous n’avons trouvé aucun objet ancien lié au contexte [dans lequel les peintures ont été faites], et vu que les peintures sont sur les parois de ravins dont les sédiments sont érodés et emportés à chaque saison des pluies, tout ce que nous avons, c’est du gravier sédimentaire. »

 
  
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