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Les autorités norvégiennes ont retiré leur fils à un couple de ressortissants russes après qu’il a raconté à ses camarades de classe avoir perdu une dent de lait. Elles accusent les parents de violence à enfant.
Le 8 octobre 2014, Oskar Shianok, 5 ans, n’est pas rentré chez lui. Le Service Norvégien d’Aide à l’Enfance était allé le chercher à l’école pour le placer en famille d’accueil.
Pour ses parents, Natalya et Sergey Shianok, c’est parce qu’il avait raconté quelques jours auparavant que sa mère avait fait tomber une de ses dents de lait. En l’aidant à passer un T-shirt, Natalya l’avait accidentellement heurté et avait achevé de lui déchausser une dent qui bougeait déjà.
Selon la version du Service d’Aide à l’Enfance, Natalya est une mère abusive et elle a délibérément frappé son fils pour lui arracher une dent.
Sergey et Natalya étaient venus en Norvège dans l’espoir d’y avoir une meilleure vie qu’en Russie. Ils avaient rapidement trouvé un travail et s’étaient installés dans la paisible de Troms, où ils menaient jusqu’alors une vie paisible avec leurs deux enfants.
Quand on leur a pris leur fils, ils sont allés chercher de l’aide auprès de la police. On leur a répondu que la dent arrachée était une preuve de violence et justifiait qu’on leur ait retiré la garde de leur enfant pour le placer en famille d’accueil. Puis les policiers ont commencé à poser des questions insidieuses sur leur fille, Aleksandra.
Les Shianok ont fui la Norvège et sont rentrés à Mourmansk en Russie.
Le ministère russe des Affaires Étrangères s’est emparé de l’affaire quand la famille est venue frapper à sa porte. Gennady Sharkikov, le grand-père d’Oskar, a contacté Pavel Astakhov, le Commissaire Russe aux Droits de l’Enfance, qui s’active auprès des autorités norvégiennes pour qu’on rende Oskar à ses parents.
Le fait d’être étrangers ne sert à rien en Norvège quand il s’agit d’échapper à la loi norvégienne : les enfants de tous les résidents sont la propriété de l’état norvégien… Ce n’est pas la première fois que le Service Norvégien d’Aide à l’Enfance s’illustre par des rapts d’enfant aussi retentissants. En 2012, l’affaire de la famille Battacharya avait fait scandale.
