Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
  • Contact

Recherche

Archives

16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 09:12

EC135_Clutha.jpg

 

Le 29 novembre 2013, un hélicoptère Eurocopter EC135-T2 de la police s'était écrasé sur le toit d'un pub de Glasgow, provoquant la mort de dix personnes. Les trois occupants de l'appareil et sept personnes se trouvant dans le pub The Clutha, où un concert avait lieu ce soir-là, avaient été tués.
 
À la suite de cet accident, 22 appareils du même modèle, opérant pour la police et les services d'ambulance au Royaume-Uni, avaient été cloués au sol par précaution à la mi-décembre pendant quelques heures, avant de reprendre du service une fois des contrôles techniques effectués.
 
Les premiers résultats de l’enquête, établis grâce aux enregistreurs des paramètres moteur, avaient montré que les deux moteurs de l’appareil n’avaient pas eu de défaillance mécanique – il aurait d’ailleurs été très improbable que les deux moteurs tombent en panne au même moment, et l’appareil est capable de voler sur un seul moteur.
 
Le rapport préliminaire d’accident publié par l’AAIB ce vendredi 14 février 2014 donne quelques éléments supplémentaires et pointe du doigt un « problème d'approvisionnement en carburant ».
 
« Le moteur droit s'est éteint, suivi peu de temps après par le moteur gauche qui s'est aussi éteint », a indiqué le Bureau britannique d'enquête sur les accidents aériens (AAIB, Air Accident Investigation Branch) dans un document technique de neuf pages.
 
L'enquête, toujours en cours, « va tenter de déterminer pourquoi les deux moteurs de l'hélicoptère ont cessé de fonctionner alors qu'il restait 76 kg de carburant dans le réservoir principal ».

 

Le rapport dédouane le système de carburant (pompes de circulation entre les réservoirs, pompes d'alimentation des moteurs, clapets, réservoirs) dont les composants fonctionnaient encore, sur banc de test, après le crash.


Vu qu’il restait quatre-vingt-quinze litres d’essence dans les réservoirs, l’appareil n’est pas tombé en panne sèche et avait encore de quoi rentrer à sa base, située à moins de 7km du lieu du crash.
 
Alors ? Le rapport n'avance aucune hypothèse, mais les deux moteurs auraient-ils calé après avoir aspiré de l’eau de condensation contenue dans les réservoirs ? Cette hypothèse signifierait que l’opérateur de l’hélicoptère aurait négligé de purger les réservoirs, comme cela est préconisé avant chaque premier vol de la journée. La suite de l’enquête le dira peut-être.
 


Partager cet article
Repost0

commentaires