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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 01:48

femme au travail
 

Selon une enquête publiée par le quotidien britannique The Independent, près de 50 000 femmes anglaises ayant profité d’un congé de maternité éprouveraient des difficultés à se faire réintégrer dans leur emploi précédent.
 
Le chiffre provient de statistiques de la Chambre des Communes : 14% des 340 000 femmes qui partent chaque année en congé de maternité se sentent menacées dans leur emploi quand elles reprennent le travail.
 
Certaines s’entendent dire qu’elles ne peuvent pas reprendre leur poste à temps partiel et se voient imposer des responsabilités inférieures à celles qu’elles occupaient, sous peine d’être purement et simplement limogées. Celles qui parviennent à reprendre leurs anciennes responsabilités trouvent que leur avancement est plus difficile, ce qui fait que, en fin de carrière, elles gagnent moins que les hommes.
 
Comme beaucoup de choses se payent en Angleterre, les femmes qui déposent plainte pour discrimination près l’inspection de travail doivent s’acquitter de 1 200 Livres (soit environ 1 400 €) de frais de dossier.
 
Le cabinet d’avocats Slater & Gordon a effectué un sondage auprès de 1000 mères de famille : il en ressort que plus d’un quart ne connaissent ni leurs droits ni les obligations de leurs employeurs envers elles quand elles reprennent le travail.
 
Près de la moitié des femmes interrogées expliquent que l’emploi qu’elles occupaient avant leur congé avait changé pendant leur absence, et 5% (soit une femme sur 20) accepte un poste complètement différent pour rester au sein de la même entreprise – sans jeu de mots. Plus de 25% affirment qu’on leur a refusé de travailler à temps partiel, ce qui leur aurait permis de concilier leurs obligations de mère et leur emploi.
 
Pourtant, les mères de famille constituent environ 20% de la main d’œuvre britannique. Aucun secteur de l’économie ne peut se passer d’elles. Parallèlement, les enfants en bas âge peuvent difficilement se passer de leurs mères…
 
Quelles qu’en soient les raisons, cette forme de discrimination constituera sûrement un enjeu politique lors des prochaines élections. On peut cependant regretter qu’elle n’en soit un qu’en période électorale.
 


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