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Pendant les grandes marées d'équinoxe, l'armée japonaise explore les zones découvertes à marée basse.
Profitant des grandes marées d’équinoxe, les Forces d’Autodéfense japonaises, aidées par des unités américaines, mènent du vendredi 1er au dimanche 3 avril des recherches intensives sur la côte nord-est du Japon, là où, il y a trois semaines, le tsunami a rayé plusieurs villes et villages de la carte.
Appuyés par des dizaines de navires et d’hélicoptères, quelque 18 000 soldats japonais et 7 000 américains, auxquels se joindront des éléments des Gardes-Côtes du Japon, de la police et des pompiers, prennent part à l’opération.
La campagne de recherches se concentre sur la zone littorale et sur les embouchures des fleuves des préfectures d’Iwate, de Miyagi et de Fukushima qui ont encaissé le tsunami du 11 mars. Les dégâts y sont énormes, parfois jusqu’à 18km à l’intérieur des terres là où la côte est plate et sans relief.
Vendredi matin, le décompte officiel des victimes faisait état de 11 578 morts et au moins 16 451 disparus, répartis sur 12 préfectures. On pense que la plupart des disparus ont été emportés à la mer quand les eaux se sont retirées.
La campagne de recherches vise à profiter des grandes marées d’équinoxe pour explorer les zones découvertes par la marée basse. L’armée pense y trouver des victimes.
Parce qu’elle doit être menée à bien pendant le bref créneau de trois jours de ces grandes marées, l’opération met en ligne une centaine d’avions et d'hélicoptères et une cinquantaine de navires des Forces d’Autodéfense, ainsi que 20 avions et 15 navires américains et des unités de plongeurs mis à disposition par l’armée japonaise, les gardes-côtes, la police et les pompiers.
La zone de recherches évitera toutefois les zones situées dans un rayon de 30 km autour de la centrale nucléaire de Fukushima n°1, toujours interdites d’accès.
