Le premier ministre chinois Li Keqiang, actuellement en visite officielle à Londres, s’est dit défavorable à une indépendance de l’Ecosse. Il préfère qu’elle reste au sein du Royaume-Uni à l’issue du référendum du 18 septembre.
Il a cependant ajouté que son pays respecterait cependant le choix des Ecossais.
On peut s’ébaubir devant les arguments avancés (le Royaume-Uni doit rester une puissance mondiale, selon lui), on ne peut que relire ses déclarations à l’aune de la Chine : l’indépendance de l’Ecosse priverait le Royaume-Uni de ses gisements pétroliers offshore. Toute ressemblance avec la situation en Mer de Chine est évidemment calculée.
Par ailleurs, on peut légitimement se demander quelle serait la réaction chinoise si François Hollande ou David Cameron allaient déclarer en Chine qu’ils sont favorables ou hostiles à l’indépendance de telle ou telle partie de l’Empire du Milieu…