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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 02:53

peintures_Mexique_1.jpg
 

Près de cinq mille peintures rupestres ont été découvertes près de Burgos au Mexique. En teintes ocre, rouges, noires et blanches, elles montrent des scènes de chasse, de pêche et de cueillette ainsi que des animaux : cerfs, lézards, mille-pattes.
 
Ces 4 926 peintures sont réparties sur 11 sites. Les chercheurs pensent qu’elles sont l’œuvre d’au moins trois groupes de chasseurs-cueilleurs.
 
Quelque 1 550 de ces peintures sont dans une même grotte. Parmi elles figure un dessin montrant un atlatl, qui est (en langue nahuatl) un propulseur à crochet encore utilisé aujourd’hui pour la chasse par plusieurs peuplades amérindiennes. Rien de tel n’avait jamais été vu dans l’état du Tamaulipas (au nord-est du Mexique, sur le golfe du Mexique et contre la frontière du Texas).
 
Les archéologues ne sont pas encore parvenus à dater ces peintures. Ils espèrent pouvoir prochainement effectuer des prélèvements des pigments employés pour déterminer leur âge approximatif.
 
La région où ces découvertes ont été faites n’était pas – jusqu’ici – connue pour avoir été le siège de civilisations disparues.
 

peintures_Mexique_2.jpg

 

Gustavo Ramirez, archéologue auprès de l’Institut National d’Anthropologie du Mexique, explique : « C’est une découverte importante parce qu’elle prouve la présence de groupes préhispaniques dans la région de Burgos, où l’on croyait avant qu’il n’y avait rien. »
 
Martha Garcia Sanchez, autre archéologue qui prend part à l’étude, reconnaît qu’on sait encore très peu de choses sur les groupes ethniques qui occupaient les grottes où les peintures ont été découvertes.
 
« Ces groupes ont échappé à la domination espagnole pendant près de deux siècles en se réfugiant dans la Sierra de San Carlos où ils avaient de l’eau et des forêts où ils trouvaient de quoi se nourrir. »
 
Gustavo Ramirez précise : « Nous n’avons trouvé aucun objet ancien lié au contexte [dans lequel les peintures ont été faites], et vu que les peintures sont sur les parois de ravins dont les sédiments sont érodés et emportés à chaque saison des pluies, tout ce que nous avons, c’est du gravier sédimentaire. »

 
  
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