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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 11:18

Masanori_Kawasaki.jpg

 

Au matin du jeudi 26 juin 2014, un condamné à mort a été pendu au Japon, le premier cette année et le neuvième depuis le retour des conservateurs au pouvoir en décembre 2012.
 
Le condamné exécuté jeudi à 68 ans, Masanori Kawasaki, avait été jugé coupable d’un triple meurtre à l’arme blanche il y a sept ans, celui de sa belle-sœur et de ses deux petites-filles dans leur maison de Sakaide dans la préfecture de Kagawa (photo). « C’était un cas de cruauté extrême et l’exécution n'a été décidée qu'après mûre réflexion », a déclaré le ministre de la Justice, Sadakazu Tanigaki.
 
En novembre 2007, Masanori Kawasaki s’était introduit dans la maison de sa belle-sœur Keiko Miura, 58 ans, et l’avait poignardée à plusieurs reprises. Il avait également tué deux des petites-filles de la victime, Akane Yamashita, 5 ans, et sa sœur Ayana, 3 ans. Puis il avait tenté de camoufler son geste en enterrant les trois corps dans les alentours. La Cour Suprême du Japon avait confirmé sa condamnation à mort en juillet 2012.
 
Un autre condamné pour le meurtre de deux personnes entre 1986 et 1989 devait être également exécuté : Shigeo Okazaki, 60 ans. Mais il est mort d’un arrêt respiratoire juste quelques heures avant que le bourreau ne fasse son office. Après ce décès et l’exécution de jeudi, il reste 128 condamnés dans le couloir de la mort au Japon.
 
Malgré un large soutien de la population à la peine capitale, le pays n’avait exécuté personne en 2011, une première pour une année pleine en près de 20 ans, du fait de la non signature des ordres nécessaires par les différents ministres de la Justice de centre gauche qui s’étaient succédés cette année-là. Ce petit moratoire de fait avait créé une situation ubuesque, la justice continuant à condamner des gens à mort et à les faire placer à l’isolement strict en attendant que cela fût fait, et le ministre de la Justice se refusant à passer à l’acte.
 
Les exécutions ont repris en mars 2012, quatre mois après le retour des conservateurs au pouvoir.
 
Sadakazu Tanigaki a expliqué que son rôle de ministre n’était pas de remettre en question les décisions de justice mais de les faire appliquer.
 




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