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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 05:58

esp vie retraite
Un article de la BBC donne un éclairage d'outre-Manche sur la grève du 12 octobre 2010. On y retrouve l'essentiel des arguments avancés en France contre la loi sur les retraites, sauf celui sur l'impossibilité de travailler au-delà de 60 ans, argument auquel manifestement l'auteur ne croit pas, comme le montre l'illustration choisie. Traduction de l'article. 


Les syndicats français organisent une journée de grèves nationales et de manifestations contre la réforme gouvernementale des retraites – pour la troisième fois en un mois. Syndicats et policiers s’accordent à dire que les manifestations d’aujourd’hui sont les plus importantes, et les estiment respectivement entre 330 000 et 89 000 participants.

 

Le gouvernement veut remonter l’âge minimum de départ à la retraite de 60 à 62 ans.

Certains syndicats décideront plus tard dans la soirée s’ils prolongent leur protestation par des grèves reconductibles.

 

L’industrie pétrolière atteinte

 

La moitié de l’ensemble des vols au départ et à destination d’Orly, et un tiers de ceux de Roissy et Beauvais, ont été annulés ce mardi.

 

Les conducteurs de train ont lancé une grève reconductible dès lundi soir. Un TGV sur trois seulement est prévu circuler. Eurostar dit que son service entre Paris et Londres a fonctionné normalement. Les trains de banlieue à Paris ont été très touchés, mais le métro et les bus devaient circuler comme d’habitude.

 

« C’est une des dernières occasions de faire reculer le gouvernement » déclare François Chérèque, secrétaire général de la CFDT. « La grande majorité des salariés ne peuvent pas se permettre de perdre plusieurs jours de salaire en faisant grève. »

 

À Paris, la Tour Eiffel a dû fermer par manque de personnel.

 

Toutefois, le premier ministre François Fillon a déclaré les grèves « irresponsables », ajoutant : « nous sommes déterminés à mener cette réforme à terme. »

 

La CGT et la CFDT ont déclaré que la participation à midi était la plus forte à ce jour.

 

D’autres manifestations de masse sont prévues samedi.

 

L’industrie française du pétrole a été fortement atteinte. Les employés du port pétrolier de Fos-Lavéra, au sud de la France, sont en grève depuis quinze jours, entraînant une hausse des prix du gazole dans toute l’Europe. La Corse est à court de gazole. Quelques 56 pétroliers et 29 cargos sont immobilisés au large du port de Fos-Lavéra. Dix des douze raffineries métropolitaines ont été touchées. Cependant, Total, le principal fournisseur, répète à l’envi que les approvisionnements de la métropole ne sont pas perturbés.

 

Les transports publics et les secteurs de l’énergie décideront mardi s’ils se lancent dans une grève reconductible.

Ces grèves tournantes seraient organisées sur préavis, par arrêts du travail de 24h renouvelables chaque jour avant leur expiration. Des syndicalistes de la SNCF, des compagnies de gaz et d’électricité, se sont déjà déclarés pour cette radicalisation. Un employé d’une cimenterie d’Angoulême a déclaré à l’AFP : « Je suis prêt à étendre la grève. J’ai commencé à travailler à 17 ans et j’en ai 50, je commence vraiment à en avoir assez. »

 

La chambre haute du parlement français, le sénat, est actuellement en train de voter la loi sur les retraites, article après article.

 

La partie la plus contestée (le passage de l’âge minimum de retraite de 60 à 62 ans, et de l’âge ouvrant à pension sans abattement de 65 à 67 ans) a déjà été approuvée. Le reste de la loi devrait être adoptée par le parlement dans les semaines à venir.

 

« Nous ne sommes pas là pour faire ce qui est facile, nous ne recherchons pas toujours l’assentiment du peuple » déclare le ministre du travail Eric Woerth. « Il est difficile de dire aux Français qu’ils vont devoir travailler peut-être jusqu’à 67 ans, mais cela doit être dit. »

 

La semaine dernière, le président Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il abonderait les fonds prévus pour sa réforme, de manière à ce que certaines mères de famille puissent toucher une pension complète même si elles se sont arrêtées de travailler quelques années. Cet élargissement devrait être financée par une nouvelle taxe devant rapporter 3,4 milliards d’Euros.

 

Les contre-propositions

 

Les travailleurs français passeront plus de temps à la retraite que ceux de n’importe quel pays, d’après les chiffres de l’OCDE.

 

Dans le système actuel, hommes et femmes peuvent prendre leur retraite dès 60 ans, à condition qu’ils aient cotisé 40,5 années ; ils touchent leur pension sans abattement s’ils travaillent jusqu’à 65 ans.

 

Le gouvernement dit que porter l’âge minimum de la retraite à 62 ans en 2018, la cotisation minimale à 41,5 annuités et l’âge de pleine pension à 67 ans permettrait de réaliser 70 milliards d’Euros d’économies.

 

Les syndicats et les partis d’opposition pensent que la loi fait porter un trop lourd fardeau aux travailleurs, et en particulier aux femmes, aux employés à temps partiel et aux anciens chômeurs qui auront du mal à atteindre les 41,5 annuités requises.

 

Ils ont émis des contre-propositions, dont la levée de nouveaux impôts sur certains bonus et sur les plus hauts salaires pour aider à financer les caisses de retraite.

 

Le correspondant de la BBC à Paris, Christian Fraser, pense que M Sarkozy pourrait être encouragé à poursuivre par des dissensions au sein du mouvement syndical.

 

Toutefois, selon les sondages d’opinion, une grande majorité des Français se déclare favorable aux grèves.
 


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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 01:55

veterans Yasukuni

En visite au Japon pour un congrès des partis nationalistes, la délégation du FN se rendra au sanctuaire controversé de Yasukuni.

 


Du 11 au 18 août, un congrès des mouvements et partis d'extrême droite discutera du « futur des mouvements nationalistes » au Japon. D'autres ateliers sont prévus, sur la situation de chaque mouvement dans son pays, les techniques de « diabolisation » de leurs adversaires et une « meilleure compréhension commune entre les défenseurs des identités nationales. »  A l'initiative de l'Issuikai, premier parti nationaliste du Japon, une délégation de l'extrême droite d'Europe et du monde se réunira à Tokyo, avec des représentants du Jöbbik (Hongrie), du FPÖ (Autriche), du British National Party, du Vlaams Belang (Belgique flamande) et du Front National français, entre autres.

 

En dépit de la rumeur lancée ce dimanche sur Twitter annonçant la mort de Jean-Marie Le Pen, le leader du parti sera présent.

Il sera accompagné de son vice-président Bruno Gollnisch, qui connaît bien le pays pour avoir entre autres été professeur de langue et de civilisation japonaises à l'Université de Lyon. Le député européen est d'ailleurs marié à une Japonaise. Avant même son départ, il crée déjà la polémique en annonçant une visite au sanctuaire de Yasukuni le 14 août.

« Nous n'allons pas du tout faire l'apologie de la politique impérialiste qui a été celle du Japon il y a 70 ans. Nous rendons hommage au courage malheureux de soldats, fussent-ils dans le camp adverse. »

 

Le sanctuaire de Yasukuni honore la mémoire des 2,5 millions de soldats tombés pour le Japon pendant la guerre de 1937-1945. Il crée épisodiquement la polémique parce que quatorze de ces 2,5 millions ont été condamnés pour crime contre l'humanité lors du procès de Tokyo en 1946. Ce nombre ridicule ne doit pas faire oublier le comportement inqualifiable de milliers de soldats japonais lors des opérations en Chine, dans les Philippines ou ailleurs.


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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 20:19

Jusqu'à quelle date les citoyens travaillent-ils chaque année au profit de l'Etat ? Une étude comparative entre quelques nations.

 


 

La date de libération, indicateur de dépense publique

 

La "date de libération" est une notion qui nous vient d'outre-Atlantique. Elle traduit par une image simple, et évidemment manichéenne, le rapport entre les dépenses publiques le Produit Intérieur Brut (PIB) d'un pays. En France, les dépenses publiques s'élèvent à 56,9% du PIB en 2010, en comptant les dépenses de l'Etat et des collectivités locales ainsi que les dépenses sociales. Comme 56,9% de 365 jours correspondent à un peu plus de 207 jours, on en conclue que, statistiquement, chaque Français travaille en moyenne 208 jours pour payer les dépenses publiques et 157 pour lui et sa famille. Le 209e jour de l'année étant le 28 juillet, cette date du 28 juillet est la "date de libération fiscale" à partir de laquelle les Français sont libérés du fardeau des divers impôts, directs ou indirects, qu'ils paient.

 

Une comparaison entre quelques nations

 

L'association "Contribuables Associés" vient précisément d'illustrer la date de libération fiscale de la France en publiant sur son site internet une plaquette permettant de comparer quelques nations :

 

1- Danemark : 220 jours de PIB en dépenses publiques, date de libération = 09 août

2- France : 208 jours, 28 juillet

3- Suède : 205 jours, 25 juillet

4- Royaume-Uni : 192 jours, 12 juillet

5- Italie : 189 jours, 9 juillet

6- Allemagne : 175 jours, 25 juin

7- Espagne : 167 jours, 17 juin

8- U.S.A. : 152 jours, 02 juin

9- Japon : 149 jours, 30 mai

10- Australie : 128 jours, 9 mai

11- Corée du Sud : 111 jours, 22 avril

 

N'y a-t-il pas là matière à méditer ?

 


 

Liens :

  • l'article publié sur le site de Contribuables Associés
  • l'article de Wikipédia sur le PIB
  • l'article de Wikipédia sur la date de libération fiscale (avec des chiffres impossibles à comparer puisque datant de 2002 à 2009)

 

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