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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 05:25

Jesse_McKinnon.jpg

 

Quand Jesse McKinnon, 15 ans, s’est mis au surf il y a quatre mois, il ne pensait pas servir de hamburger à squale.
 
C’est pourtant ce qui a failli lui arriver dix minutes après qu’il soit allé à l’eau près du Cap Middleton, en Australie, ce mercredi 18 juin 2014.
 
Mais il a eu de la chance : dès que ses blessures auront guéri et qu’on lui aura retiré ses 27 points de suture, il pourra reprendre ses matchs de foot. Jesse, passionné de football, est le fils d’un footballeur australien célèbre dans les années 1980.
 
Il pourra également retourner à l’eau, mais en se montrant un peu plus prudent vis-à-vis des bébêtes qui errent sous la surface.
 
Mercredi, vers 17h, il était allongé sur son boogie-board, entre ses deux amis Brad (Bradley Borrillo) et Lachy (Lachlan Borrillo), à une cinquantaine de mètres de la plage, quand il a reçu un grand coup sur la jambe.
 
Il n’y a d’abord pas prêté attention, pensant que c’était un coup de palme d’un de ses potes. Puis il a senti que quelque chose s’était accroché à sa jambe. Avant d’avoir compris de quoi il s’agissait, il a eu le réflexe de soulever l’avant de sa planche et d’en frapper la créature invisible, qui a lâché sa bouchée et qui est partie sans attendre la suite.
 
Sans voir le sang qu’il perdait, Jesse est promptement revenu vers la plage, suivi de ses deux compères. D’autres amis sont venus à son secours quand il est arrivé près du sable, puis ils ont appelé une ambulance.
 
Pendant ce temps, il a commencé à reconstituer dans sa tête le film de ce qui venait de se passer. Il raconte : « Je n’y pensais pas vraiment jusqu’à ce qu’il me morde. D’abord, je n’ai pas senti grand-chose, j’étais en état de choc. Moi, je ne l’ai pas vu, mais des gens qui étaient là ont dit qu’ils ont vu un banc d’à peu près trois requins qui tournaient dans le coin. »
 
« Je n’ai pas compris ce que c’était jusqu’à ce que je sois revenu sur la plage. J’ai eu une coupure sur l’avant du genou et quelques entailles sur le côté. »
 
Jesse n’a pas senti la morsure du requin. Il s’est dit qu’il n’avait fait qu’effleurer sa jambe. Mais quand il a été au sec, il a vu la marque nette des dents.
 
Un de ses amis a téléphoné à sa mère pour lui dire que Jesse avait été mordu par un animal inconnu. Elle est accourue, pensant que son fils avait été touché par une méduse bleue. « Elle a été un peu secouée quand elle est arrivée ici », raconte Jesse.
 
Jesse a pu sortir de l’hôpital dans la nuit de mercredi à jeudi. Les médecins pensent qu’il devrait récupérer pleinement l’usage de sa jambe. Jesse, lui, n’est pas prêt d’oublier sa mésaventure. Dans quelques jours, il reprendra ses cours en classe de Seconde au Lycée Luthérien de Tatachilla à Victor Harbor.
 
Deux autres jeunes surfeurs, Max Longhurst et Joel Vanderstelt, étaient à une centaine de mètres de Jesse au moment où il a été attaqué. Un squale a mordu la planche de Max, mais celui-ci lui fait lâcher pris en lui tapant sur le museau. Joel est venu à son secours, et a mis le requin en fuite.
 
Bien qu’ils n’en soient pas sûrs, les deux garçons pensent qu’il s’agissait du même requin que celui qui avait attaqué Jesse quelques instants plus tôt.
 


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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:35

Andew_Vance.jpg

 

Un adolescent américain de 16 ans a été mordu par un requin alors qu’il nageait dans 1,50m d’eau devant le Parc National du Cap Henlopen près de Lewes (Delaware, USA), le lundi 9 juin 2014.
 
Andrew Vance (photo), qui habite Laurel, a raconté sa mésaventure aux médias locaux. Le requin des sables lui aurait mordu le bras vers 17h, puis le garçon se serait défendu jusqu’à ce que le squale se lasse et s’en aille.
 
Malgré des blessures aux deux bras et aux mains, Andrew a pu regagner la plage par ses propres moyens. Là, les secouristes l’ont soigné puis évacué sur l’hôpital Beebe en ambulance. Il y a reçu pas moins de 23 points de suture à l’avant-bras gauche.
 
Fort heureusement pour lui, le requin était un juvénile de moins d’un mètre de long. Un squale adulte aurait probablement tiré le garçon vers le fond et lui aurait infligé des blessures bien plus graves.
 
Les requins sont connus pour se mettre en chasse au déclin du jour, or c’est à ce moment qu’Andrew est allé à l’eau. Scott Newlin, biologiste marin auprès du Service des Ressources Naturelles et de la Protection de l’Environnement du Delaware, pense (sans rire) que l’attaque était accidentelle, que le requin devait chercher à mordre des poissons et qu’il est tombé sur le bras de l’adolescent. L’agression n’était pas intentionnelle. C’est bien connu : les poissons nagent en banc serré autour des baigneurs et cognent de leurs petits poings hargneux quand on essaie de les mordre, et les requins, qui ont appris les rudiments du code pénal américain, font bien attention à ne pas attaquer délibérément parce qu’ils savent qu’ils risqueraient alors des poursuites judiciaires.
 
Le lendemain matin, ledit Service des Ressources Naturelles et de la Protection de l’Environnement du Delaware a effectué une reconnaissance en hélicoptère au-dessus du secteur de l’attaque. Comme il n’a rien repéré, la plage a été rouverte à 13h. Les baigneurs ont cependant été prévenus qu’ils valaient mieux qu’ils restent hors de l’eau, notamment en fin de journée. Comme ça, tout le monde est couvert et les autorités ne risquent aucune poursuite judiciaire, elles non plus.
 
En comptant celle du 9 juin, il n’y a eu que sept attaques de requin enregistrées au Delaware depuis 1909. Aucune n’a été mortelle. La précédente remontait à août 2007, quand un pêcheur avait été attaqué devant Rehoboth.
 
Dès le mardi, Andrew Vance postait selfies et photos de sa blessure sur son compte Facebook et écrivait : « C’est moi le garçon qui a été mordu. Je vais bien, je sors juste de l’hôpital avec 23 points de suture et punaise ! ça a fait mal ! » Il n’a apparemment pas l’intention de porter plainte contre les parents du requin pour leur demander des indemnités.
 


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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 01:04

Recife.jpg

 

Les autorités de la ville de Recife, au Brésil, multiplient les avertissements et les mises en garde auprès des fans de football qui ont investi la ville pour la Coupe du Monde 2014 : près de ses côtes passe une véritable autoroute à requins, et ses plages sont parmi les plus dangereuses du monde à cause de la présence de squales.
 
La plage de Boa Viagem, en particulier, a connu plusieurs attaques de requin, dont une proportion exceptionnelle ont été mortelles. Les autorités redoutent que les footeux, qui n’ont pas les connaissances des habitants du coin en termes de requin servent de steak à ces derniers.
 
Les touristes de Recife sont donc accueillis par une véritable forêt de poteaux et de panneaux en anglais et en portugais les mettant en garde contre le risque requin. Des miradors ont été construits pour les maîtres-nageurs sauveteurs afin qu’ils puissent mieux surveiller les baigneurs.
 
Sur les 20km de côtes de Recife, on a recensé pas moins de 59 attaques de requins en 21 ans.
 
Outre l’autoroute à requins qui longe la côte, la région attire les squales parce que plusieurs rivières s’y jettent dans la mer, troublant l’eau et déversant de quoi nourrir les requins. En plus des migrateurs, on y trouve surtout des requins tigre et des requins bouledogue.
 
Cinq matches de la Coupe du Monde doivent avoir lieu à Recife. Le premier doit avoir lieu ce soir, lundi 16 juin à 19h. On ne sait pas si les requins sont au courant des horaires des matchs.
 


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