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Comment résister à l'envie de reproduire ici l'exact contenu d'un article nord-coréen répliquant à l'accusation sud-coréenne sur le torpillage du Chon An ? Au delà des démentis techniques, la teneur du texte donne la mesure de l'incapacité des régimes de Pyongyang et de Séoul à communiquer.
[début de citation]
Un commentateur militaire a publié le 25 mai un article établissant la vérité sur la version de l’ « attaque à la torpille du Nord » contre le navire « Chon-an » de la marine fantoche de Corée du Sud, version inventée par la bande du traître Ri Myong Bak.
L’article note que la version de l’ « attaque à la torpille du Nord » est une pure invention de la bande du traître Ri Myong Bak, une échappatoire de la crise pour elle, qui devra aboutir au « vent du Nord », et présente les faits à l’appui qui prouvent que l’enquête sur la cause du naufrage a été menée par assemblage artificiel et non par méthodes scientifiques, à partir des préjugés et non sur la base des faits objectifs.
L’article éclaircit que la version de l’ « attaque à la torpille du Nord », répandue le 20 mai par la bande du traître Ri, est un mensonge forgé par elle-même pour lier absurdement notre République à l’incident du naufrage dès le début.
Les preuves matérielles fournies jusqu’à présent par les groupes d’enquête sous la manipulation de la bande du traître Ri, telles que la « quantité infime de composants explosifs », le « morceau d’alliage », la partie postérieure de la torpille longue de 1,5 mètre, les lettres et le chiffre « No 1 » écrits sur la partie postérieur du propulseur de la torpille et qui seraient d’« écriture habituelle du Nord » et nombreuses autres « preuves matérielles » sont toutes, précise le commentateur, « foncièrement douteuses » et d’un bout à l’autre d’une extravagance étonnante.
Après avoir évoqué qu’ont été mis sur pied un « groupe d’enquête commun de militaires et de civils » et un « groupe d’enquête international », tous les deux appelés à prouver que le navire « Chon-an » avait été coulé par la torpille du Nord, le commentateur continue :
Tout le long de l’enquête, la bande du traître Ri a mis en branle tous les moyens de contrôle pour écarter les multiples suppositions et avis qui ne convenaient pas à son plan préétabli et user de chantage.
Si bien que la « version liant le Nord » à l’affaire qui avait commencé à faire chemin prudemment a subi changement pour devenir progressivement la « version impliquant le Nord dans l’affaire » et aboutir finalement à la « version de l’attaque à la torpille du Nord ». Tout a concouru donc à faire de nous le coupable de l’incident.
Par contre, les preuves matérielles pouvant servir à nier tout rapport entre nous et l’affaire ont mystérieusement sombré une à une dans l’oubli ou ont été écartées de la liste des faits à examiner.
La turbine à gaz, preuve déterminante pouvant permettre d’établir la cause de l’incident du navire « Chon-an », était du nombre.
Mais la question se pose : pourquoi les fantoches sud-coréens font montre d’une telle frénésie à monter une mascarade si puérile, si absurde, et à ameuter l’opinion contre le Nord en faisant fi des preuves scientifiques et des formalités objectives ? En bref, c’est l’expression de leur ultime effort désespéré de sortir de l’impasse où ils se trouvent.
Avertissant la bande du traître Ri que nous répondrons à sa « riposte » par une riposte foudroyante, à ses « représailles » par des représailles justes et terribles, le commentateur poursuit :
Tous les faits sont là pour prouver que la « version de l’attaque à la torpille du Nord » est en effet un complot puéril et mesquin contre notre République, une mascarade d’affrontement ouvert de la bande du traître Ri, qui, mue par des ambitions féroces et une méchanceté infernale, veut calomnier et étouffer ses compatriotes du Nord.
Son complot infâme est une négation ouverte, un refus total de l’époque de la réunification du 15 juin et il sera inscrit comme un acte criminel horrible dans l’histoire des rapports Nord-Sud.
Notre armée et notre peuple suivent d’un œil attentif les actes de la bande du traître Ri qui ne guette que le moment opportun pour abattre ses compatriotes et cherche à attribuer à nous les causes du naufrage du navire « Chon-an », et sont prêts à riposter, à assener à la bande du traître des coups de grâce.
Si les fantoches sud-coréens, épaulés par l’impérialisme américain, donnaient le moindre signe de provocation, que ce soit politique, militaire ou économique, contre notre République, nous y répondrons sur-le-champ par une guerre d’anéantissement juste, éliminerons les ordures de tout poil de la péninsule coréenne et y édifierons une Corée réunifiée où toute la nation jouira de richesse et de prospérité.
Nous n’aurons plus désormais affaire avec la Corée du Sud aussi longtemps qu’à la « Maison Bleue » trônera le traître Ri Myong Bak vouant une hostilité maladive au Nord.
Il est naturel que la lumière fasse tôt ou tard sur l’histoire et la vérité, et les intrigants ne pourront échapper au jugement sévère et juste, car ils ne sont dignes d’aucune prescription extinctive.
[fin de citation]
Liens :
- article original de Naenara
