En Belgique, les examens en vue d'obtenir le titre d’inspecteur scolaire ont vu un très grand nombre de candidats échouer, surtout du côté des inspecteurs déjà en fonctions, ce qui suscite la colère des candidats, peut-on lire le samedi 6 juillet 2013 dans le quotidien L'Avenir.
Près de 650 candidats se sont présentés à la mi-mai aux examens en vue d'obtenir le titre d'inspecteur scolaire. Parmi les candidats, on trouve des professeurs souhaitant obtenir le brevet mais aussi plusieurs dizaines d'inspecteurs en fonction qui exercent sans disposer du titre requis.
Les résultats viennent de tomber et c'est l'hécatombe, avec seulement 250 candidats qui ont réussi, et parmi eux, peu d'inspecteurs déjà en fonction.
Du côté de la Centrale Générale des Services Publics (CGSP) Enseignement, on parle d'un taux « habituel » de réussite mais on indique que plusieurs personnes se sont plaintes que le test n'était pas adapté à la fonction.
Les inspecteurs qui ont échoué vont donc devoir reprendre le poste de professeur, instituteur ou directeur qu'ils exerçaient auparavant, éjectant de ce fait les professeurs en place, tandis que de nouveaux inspecteurs, sans expérience, vont intégrer la fonction, perturbant de fait tout le secteur, souligne L'Avenir.
La plupart des inspecteurs recalés envisagent d'introduire un recours, selon la CGSP.
Du côté du cabinet de la ministre de l'Enseignement obligatoire, on se veut confiant par rapport « à la sécurité juridique du système », mais on s'interroge sur la tournure que prend cette session, préparée pendant des mois. Il y a de quoi s’interroger, en effet…
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : l’école belge n’est pas toujours celle de la ligne claire.