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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 07:39

photovoltaique

Plusieurs gouvernements européens plafonnent la production d’électricité photovoltaïque et baissent le tarif auquel l’électricité est rachetée. Motif : la facture à régler par les usagers va croissant.


Le gouvernement français vient d’annoncer le 23 août une baisse de 12% les tarifs de rachat de l’électricité aux agriculteurs et aux industries à dater du 1er septembre 2010. C’est la deuxième baisse en six mois. Parallèlement, le gouvernement limite désormais à 500 MW/an leur production d’électricité solaire éligible aux tarifs d’achat avantageux. Les particuliers continuent à bénéficier du tarif d’achat à 58 centimes le kilowattheure jusqu’en 2012, puis le verront baisser d’au moins 10%. Les mauvaises langues y verront une coïncidence avec le calendrier électoral français, mais au-delà de la critique facile, comment s’expliquent ces baisses ?

 

En deux ans, le nombre d’installations a été multiplié par dix en France et atteint aujourd’hui une puissance de 850 MW/an, grâce à l’effet d’aubaine artificiellement créé par les aides gouvernementales à l’installation et par le tarif d’achat intéressant : EDF était obligée de racheter à 58c/kWh l’électricité qu’elle revend à 10c… La différence de prix est supportée par la « contribution au service public de l’électricité », c’est-à-dire qu’elle est facturée à tous les abonnés de EDF, qui ont ainsi dû régler une ardoise de 60 euros environ par ménage et par an. Pour éviter que cette surfacturation ne dérape, l’inspection générale des finances de Bercy préconise la mise en place d’outils de régulation dans un rapport publié cet été. Les récentes mesures décidées par le gouvernement sont les premiers de ces outils.

 

En Allemagne, premier producteur mondial de panneaux solaires, les abonnés se sont vus facturer, en plus de leur consommation, environ 85 milliards d’euros entre 2000 et 2009 pour compenser les surcoûts de l’électricité photovoltaïque. Et pourtant l’électricité est vendue plus cher qu'en France. Le gouvernement allemand vient donc de baisser le tarif de rachat de 15% pour la deuxième fois cette année.
En Espagne, le nombre d’installations nouvelles sera désormais plafonné trimestriellement, là encore pour éviter l’engouement factice.


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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 05:10

paysans cambodgiens 3

Les pays en ayant les moyens achètent des terres arables à l'étranger.


Crises céréalières et précarité alimentaire

 

La crise pétrolière de 2007-2008 s’est traduite, entre autres, par un doublement du prix de plusieurs denrées de base dont le riz, le blé et le maïs. Bien au-delà de l’augmentation du prix de la baguette de pain en France, le phénomène a entraîné des émeutes de la faim dans plusieurs pays qui ne sont pas (ou plus) autosuffisants en termes de production agricole : Mexique, Chine, Corée du Sud, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Inde, Maroc, Somalie, Haïti, Égypte, etc. Ainsi, en janvier 2007, des dizaines de milliers de Mexicains ont défilé dans la capitale pour protester contre l’augmentation de 40% du prix des tortillas ; en 2008, des dizaines de personnes ont trouvé la mort lors de violentes émeutes survenues en Égypte, au Maroc, à Haïti, en Somalie.

 

Ces émeutes ont mis en relief la précarité de ces pays à la démographie galopante et à la production agricole insuffisante : que les sources d’approvisionnement viennent à se raréfier, ou que les prix de production et de transport viennent à augmenter, et leurs populations se trouvent dans des situations de faillite voire de famine. A l’intérieur de certains pays, le phénomène joue entre les régions : c’est notamment le cas de la Chine, dont l’urbanisation accélérée fait se dépeupler les campagnes vivrières et se bétonner les terres arables. Les mégapoles sont très sensibles au tarissement de leurs approvisionnements et se retrouvent, toutes proportions gardées, dans la situation de villes assiégées.

 

Ces pénuries amènent bien évidemment les pays qui en sont victimes à se réserver leur production agricole, et ainsi à cesser temporairement les exportations. Les Japonais, par exemple, qui ne sont plus autosuffisants en matière de riziculture depuis les années 1920, ont vu diminuer en 2008 les importations massives de riz chinois à faible coût dont ils avaient l’habitude. Ainsi la raréfaction des produits de base se propage de région en région, de pays en pays. Encore traumatisée par la grande famine de 1958-1961, la Chine est déjà en situation de grande précarité : ses réserves d’eau s’épuisent, ses terres agricoles (déjà limitées à 12% de la surface totale, contre 36% en France par exemple) s’amenuisent sous les coups de l’exode rural et de la déprise agricole face à l’urbanisation et à l’industrialisation. Les enfants des paysans préfèrent les lumières de Shanghai à l’autarcie des campagnes reculées, pour ne pas dire arriérées.

 

Une solution : l'achat massif de terres arables

 

Pour se prémunir des risques de pénurie, les pays concernés qui en ont les moyens se sont lancés dans une vaste politique d’acquisition de terres arables à l’étranger. Car il est évident que le prix du pétrole ne peut que monter dans les décennies qui viennent, et que la population mondiale va continuer à croître. Tôt ou tard, les tensions de 2008 réapparaîtront, risquant même de devenir endémiques là où elles ne le sont pas déjà. Elles seront vraisemblablement doublées d’une tension analogue sur l’eau d’irrigation et sur l’eau potable (d’où les efforts importants des pays du Golfe Persique pour se doter d’installations de désalement de l’eau de mer).

 

L’époque n’est plus à l’accaparement des ressources des pays voisins par la force armée. Aujourd’hui, ce ne sont plus les puissances militaires qui s’imposent, mais les puissances d’argent. Classée au quatrième rang des pays importateurs de denrées agricoles, la Chine a commencé des achats massifs de terres arables dans le monde, pour pallier son déficit alimentaire chronique. La Corée du Sud, l’Inde, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite sont également devenus de gros acheteurs, faisant monter les enchères. Depuis 2006, plus de vingt millions d’hectares de terres arables ont été vendus par des états pauvres à des investisseurs étrangers. Pour fixer les idées, cela représente un tiers de la surface totale de la France ou la totalité de ses surfaces cultivées. L’ensemble de ces transactions se monte à 20 ou 30 milliards de dollars, et ce n’est vraisemblablement qu’un début.

 

La relative modestie de la surface totale acquise à ce jour ne doit pas masquer que ces achats se font dans un nombre limité de pays qui concentrent ainsi les effets, bons ou mauvais, de ces transferts. La cible de ses acquisitions est essentiellement l’Afrique (Madagascar, Éthiopie, Soudan, Ghana, Mali), très friande d’investissements étrangers et riche en terre peu mises en valeur, mais d’autres pays pauvres ou appauvris sont également touchés : Cambodge, Philippines, Pakistan, Indonésie, Brésil, Argentine, Kazakhstan. Le phénomène touche même l’Ukraine, qu’on ne peut pas qualifier de pays pauvre mais qui dispose de réserves de terres importantes dont les habitants se détournent, attirés par les villes.

 

Avantages et inconvénients

 

Pour les pays vendeurs, ces cessions de terres sont à double tranchant. Elles représentent de belles opportunités de développement à court terme, financées par des investisseurs étrangers. Les technologies, les savoir-faire, les emplois créés, les infrastructures construites (routes, écoles, centres sanitaires) sont autant de retombées positives. L’installation d’exploitants étrangers peut être un catalyseur du développement économique rural. Leur présence est facteur de création de richesses, à condition de faire participer les populations locales.

 

Mais il y a aussi beaucoup de risques si le processus n’est pas maîtrisé. Pour acheter des terres, les investisseurs des pays assez riches exercent parfois de fortes pressions sur les pays vendeurs, jouant sur la complicité des élites locales, au détriment des petits propriétaires. En Afrique, faute de vrai droit foncier, les dirigeants n’hésitent pas à réquisitionner les terres privées au nom de « l’intérêt national », pour les revendre ensuite beaucoup plus cher aux étrangers. Les paysans dépossédés n’ont pour solution que de se rabattre sur des terres plus pauvres ou de quitter l’agriculture pour venir s’entasser dans les bidonvilles des métropoles. Ceux qui choisissent de continuer à cultiver subissent la terrible concurrence des grandes exploitations étrangères qui imposent leurs prix et conquièrent les meilleures parcelles.

 

La situation est comparable au Cambodge, où le droit foncier ne se remet pas de son abolition par les Khmers rouges et où des mouvements de populations déshéritées ont amené des milliers de migrants pauvres sur des terres abandonnées par les victimes des guerres, dans la capitale Phnom Penh ou dans les quelques villes connaissant un essor touristique (Siem Reap, Kompong Som).


L’absurdité du système commence à apparaître : des pays exportent alors qu’ils n’arrivent même pas à nourrir leur population. Le Cambodge, en situation chronique de famine, a loué au Qatar et au Koweit pour 600 millions de dollars de bonnes terres agricoles, alors qu’il est sous perfusion du Programme alimentaire mondial, à hauteur de 35 millions de dollars.

 

En préférant la spéculation aux investissements de développement, l’achat direct à court terme plutôt que les retombées plus lentes de l’exploitation de leurs propres terres, les gouvernements vendeurs s’engagent en outre dans une voie qui fragilise à terme leur propre sécurité alimentaire.

 

Une situation pérenne ?

 

Ces transferts de terres accroissent aussi le risque d’instabilité politique. En 2009, la société sud-coréenne Daewoo Logistics voulait louer à Madagascar 1,3 million d’hectares de terre pour 99 ans, soit la moitié des terres cultivables de l’île. Ce contrat approuvé par le président Ravalomanana a été l’étincelle de la crise politique de mars 2009. Il dut abandonner le pouvoir sous la pression de la rue. Andry Rajoelina, son tombeur et successeur, proclama aussitôt que la terre malgache n’était pas à vendre.

 

Le directeur de Daewoo Logistics avait pourtant tout fait pour ancrer le projet dans un ambitieux plan de développement de l’île : il prévoyait la création de 71 000 emplois et près de 6 milliards de dollars d’investissements en infrastructures. « Notre terre n’est pas à vendre », lui répondit la population, plus attachée à ses racines qu’à de brillants plans de financement.

 

La Chine, quant à elle, ne se contente pas d’acquérir des terres à l’étranger ; il serait d’ailleurs illusoire de combler ainsi un déficit agricole portant sur 20% de la population mondiale. Zhang Ping, directeur de la Commission Nationale pour le Développement et la Réforme, a récemment annoncé un renforcement de la politique de soutien à l’agriculture de manière à amener la production céréalière à 95% de son seuil d’autosuffisance à l’horizon 2020. Il ne restera au gouvernement chinois qu’à importer les céréales nécessaires à 75 millions de ses concitoyens…

 


 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 23:43

PdeColmont

La défense de l’environnement et le petit commerce entrent en conflit à Saint-Tropez.

Patrice de Colmont (en photo), propriétaire du très huppé Club 55, mène la fronde.


 

De tous les endroits branchés où il faut entrer avec des poignées de billets de banque, bien rares sont ceux qui ont le chic du Club 55. Niché sur les plages blanches de Pampelonne, Le Club 55 offre à ses habitués, moyennant la coquette somme de 200 euros par jour, la location sur une plage privée de deux chaises longues et d’un parasol ; pour cette somme, une collation est offerte à midi, mais pas le vin.

 

Mais le luxe si cher à Saint-Tropez risque de tourner court au Club 55, ainsi qu’aux vingt-sept autres clubs et restaurants qui ont servi depuis des décennies les visiteurs célèbres de la Côte d’Azur, depuis Brigitte Bardot jusqu’à Paris Hilton.


La municipalité explique que les établissements font peser des risques sur l’environnement. Elle propose de démanteler un certain nombre d’aménagements de plage, et de réduire la zone dévolue aux plages privées, dans le but de protéger la délicate flore et les dunes, dont les autorités prétendent qu’elles ont été érodées par le passage répété et insistant de pieds manucurés. En conséquence de quoi, en arrière-plan des scènes hédonistes auxquelles Août nous a habitués, la rébellion couve à Saint-tropez, certains propriétaires allant même jusqu’à envisager la première grève de leur carrière – tout un programme !

 

« C’est complètement idiot, c’est ce que tout le monde pense ! » déclare Patrice de Colmont, propriétaire du Club 55 et porte-étendard de la révolte locale contre les plans des élus locaux. « Si on décrétait que les immeubles à Paris ne peuvent pas dépasser une certaine hauteur, on ne couperait pas la Tour Eiffel pour autant ! » dit Patrice de Colmont. « Eh bien, ici c’est la Tour Eiffel de la Riviera française ! »

 

Le maire de Saint-Tropez cherche la conciliation, mais ne renonce pas. L’hôtel de ville de Ramatuelle, dont Pampelonne relève, a ouvert une consultation ce lundi 16 août pour recueillir les avis du public. « Nous voulons tous préparer le long terme » déclare Guy Martin, directeur de cabinet du maire de Ramatuelle Roland Bruno. « C’est pourquoi nous devons nous assurer d’un équilibre durable entre l’environnement et la communauté.»

 

Comme beaucoup de choses dans notre pays, le débat n’est pas si simple. Les frondeurs prétendent que cette démarche est un faux-nez pour faire place nette et préparer l’arrivée de quelques grosses compagnies hôtelières bien introduites qui aimeraient prendre pied dans les affaires locales. Les autorités répondent que le chahut organisé par Patrice de Colmont et ses collègues traduit bien leur propre conception du mercantilisme crasse…

 

La loi française interdit les infrastructures privées sur les plages publiques. Mais, il y a des décennies, des résidants de Ramatuelle ont bénéficié de permis d’un an renouvelables octroyés en échange d'une délégation de services publics comme la location de jet ski ou la mise à disposition de maîtres nageurs, sous réserve que les installations soient démontées au terme du contrat.


L’obligation de renouveler ces licences est certes pesante, mais elle a protégé la petite entreprise. Aucune grosse entreprise ne se risquerait à investir sur des activités aussi peu pérennes, selon Carole Balligand, présidente de l’association « Sauvons Pampelonne » qui regroupe les petits propriétaires menacés.

 

Du point de vue des autorités, cependant, la multiplicité des activités générées par les licences octroyées a précipité l’érosion d’une importante dune de Pampelonne, où poussent des essences rares de la flore locale. En 1986, le conseil municipal a pris un arrêté pour rehabiliter la zone. Quatre ans plus tard, il enjoignit les propriétaires des lieux à trouver un meilleur équilibre entre leurs activités commerciales et la protection de l’environnement.


Les autorités envisagent de restreindre à 20%, au lieu des 30% actuels, la surface de plage dévolue aux opérateurs commerciaux. En d’autres termes, cela signifie qu’il ne resterait que 23 des 28 clubs actuels. Et quant à la dune, elle se verrait clôturée pour permettre à dame nature de reprendre ses droits.

 

Les opérateurs contestent également une autre proposition, visant à les obliger de cesser leurs activités commerciales sur les plages le 1er septembre de chaque année, c’est-à-dire en pleine saison si l’on tient compte du fait qu’en septembre commencent généralement les vacances des retraités… Actuellement, ils peuvent continuer jusqu’au mois d’Octobre. Il est également envisagé d’autoriser de nouveaux opérateurs à s’installer derrière la fameuse dune et pour des durées de dix ans : les insurgés ont beau jeu d’argumenter que le véritable but de ce plan n’est pas de protéger l’environnement mais d’attirer les compagnies de vacances de masse, telles le Club Med.

 

« Cela signifierait la destruction complète de tout ce qui a été ici depuis presque un demi-siècle, » renchérit Carole Balligand. Avec quelques autres, elle a calculé que les nouveaux espaces concédés permettraient la construction de quatre grands hôtels. « Ils transformeraient cet endroit en une sorte de Cannes, une ville sans âme » dit-elle.

 

Qui plus est, Carole Balligand est allée exhumer des photos du débarquement allié sur la plage de Pampelonne en août 1944 : on n’y voit pas la grande dune dont la municipalité regrette la disparition. Elle prétend donc que tout le projet ne fait que se servir d’un faux argument écologique pour permettre l’implantation d’un tourisme à plus grande échelle.

 

Chaque été, quelque 20 000 personnes batifolent quotidiennement sur la plage de Pampelonne. Paris et Nicky Hilton, Tina Turner, Bono et toute une ribambelle d’autres stars fréquentent ses courts, comme le font aussi de nombreux artistes internationaux, intellectuels et politiciens. Beaucoup se sont liés avec la coterie locale de résidants dont les familles étaient là bien avant que Brigitte Bardot n’offre Pampelonne au monde en 1956 avec le film « Et Dieu créa la femme. »

 

« Après la guerre, le développement est arrivé, puis Brigitte Bardot », dit Guy Martin. « Et après le public est arrivé, parce que tout le monde était attiré par Brigitte Bardot. »

 

Avant l’époque Bardot, Saint-Tropez était comme le Saint-Germain des Prés du Paris de 1920. C’était une plage éclectique qui n’attirait pas beaucoup de gens riches. Aujourd’hui, « le golfe de Saint-Tropez est couvert de yachts luxueux dont la plupart sont immatriculés dans des paradis fiscaux » selon Guy Martin.

 

La perspective de perdre ces clients et leur flot d’argent a de quoi inquiéter Patrice de Colmont. Sa plage privée est de taille modeste, mais elle a su garder sa part de légende depuis l’époque où Brigitte Bardot et Roger Vadim venaient chercher de quoi manger à ce qui n’était alors qu’une table de plage dressée par le père de Patrice de Colmont pour y recevoir sa famille. 1955, l'année du tournage du film, a d'ailleurs donné son nom au club.

 

Le mardi 10 août 2010, Patrice de Colmont a annulé son préavis de grève d’une journée, après que le cabinet du maire a organisé une réunion avec les intéressés pour discuter de l’affaire « plus raisonnablement. » Mais il n’exclut pas de baisser le rideau si les autorités s’entêtent.

 

Pour mener son combat, Patrice de Colmont se réclame d’un soutien de poids : « Joan Collins m’a envoyé un message l’autre jour pour me demander comment elle pourrait m’aider » dit-il. « Elle a proposé de venir expliquer son point de vue » au maire.

 

De telles célébrités attirent évidemment les badauds. Patrice de Colmont voudrait être sûr que cette plèbe n’échappera pas à tout contrôle, ce qui ferait fuir les touristes à gros portefeuille. Un de ces derniers jours, trois cents clients ont payé pour profiter des installations du Club 55, tandis qu’une centaine de personnes seulement s’étaient installées sur la plage publique, pourtant plus grande, qui jouxte le club. Et Patrice de Colmont conclue : « je préfèrerais que les clients du Club Med ne submergent pas ceux qui ont l’habitude de venir ici. »

 

L'histoire ne dit pas ce que Dieu pense du comportement de ses créatures humaines, qu'elles soient mâles ou femelles.

 


 

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