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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 19:30

soleil

Les spécialistes du Soleil de la NASA prédisent de possibles catastrophes en 2013. Catastrophisme gratuit ou prédiction sérieuse ?


La NASA vient de publier des prévisions alarmistes selon lesquelles le Soleil, à l’issue d’un 23e cycle relativement placide, devrait se réveiller en 2013 et perturber considérablement nos activités terrestres. De violentes éruptions solaires pourraient entraîner, par leur puissant rayonnement électromagnétique, l’effondrement des réseaux de communication par satellites. Cette crainte s’appuie sur l’élévation rapide de la température de la surface du Soleil observée ces derniers temps, signe d’une activité magmatique importante.

 

Le scénario catastrophe prédit une forte perturbation du champ magnétique terrestre, entraînant un blocage des réseaux hertziens (TV, radio, GSM) et un brouillage des signaux GPS… Les trains, les avions et plusieurs activités terrestres seraient alors mis en veilleuse.

 

Le secrétaire d’état à la défense, Liam Fox, explique que la société moderne est fragilisée par sa grande dépendance aux technologies. Les protections naturelles de la Terre seraient tout simplement incapables d’absorber l’éruption solaire en préparation. Les ordinateurs s’arrêteraient alors, ainsi que tous les systèmes bancaires ; les centrales électriques du monde entier pourraient être arrêtées pendant des heures, voire des mois…

 

Les scientifiques qui ont suivi l’activité solaire pendant ces onze dernières années (c’est-à-dire pendant le 23e cycle solaire) savent que l’astre a été étonnamment peu actif, mais selon les experts ce calme précède la tempête. Les éruptions à venir pourraient bientôt équivaloir à des centaines de bombes atomiques en termes de rayonnement. Si leurs effets atteignent la Terre, ils y causeront d’énormes dégâts, que les catastrophistes estiment à vingt fois ceux de la tempête Katrina.

 

Pour mémoire, ces éruptions solaires sont les plus puissantes manifestations de l’activité solaire. Les plus grosses dégagent près de mille fois l’énergie thermique que fourniraient toutes les réserves de pétrole et de charbon de la planète. Les flux de particules chargées qui les accompagnent se déplacent entre 400 et 1000 km/s, et atteignent les ceintures terrestres en un ou deux jours, déclanchant ce qu’on appelle les tempêtes magnétiques.
Ces tempêtes déclenchent des perturbations de l’ionosphère, interrompant les communications radio haute fréquence.

 

En 2002, les satellites de la NASA enregistrèrent une excroissance de la surface solaire d’un diamètre trente fois supérieur à celui de notre Terre ; fort heureusement, son énergie ne s’est pas dissipée dans notre direction. En 2003, une autre éruption (la troisième en puissance jamais observée) endommagea les circuits du satellite japonais Kodama, qui dut être déconnecté parce qu’il ne transmettait plus que des données erronées.

 

Nous verrons en 2013 si les catastrophiles de la NASA avaient vu juste...

 


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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 19:59

image thermique oceans

Une récente étude publiée par la revue Nature pourrait relativiser l'importance des aérosols sur le réchauffement climatique. Une certaine prudence semble cependant de mise.


D’après une équipe de scientifiques, la surface des océans a connu une période de réchauffement rapide il y a une quarantaine d’années, pour une raison inconnue. Les couches superficielles des eaux de l’hémisphère Nord se sont refroidies de 0,3°C pendant que celles du Sud se réchauffaient d’autant.


L’équipe, qui a publié ses résultats dans la revue Nature, estime que la pollution atmosphérique ne peut pas être responsable de ce changement. Elle ne fournit cependant aucune explication au phénomène, s’interrogeant sur les liens qui semblent unir tous les bassins océaniques.


Or des phénomènes appelés Grandes Anomalies de Salinité ont été enregistrés en Atlantique Nord dans les décennies précédentes. L’une de ces anomalies s’est précisément produite dans les années 1970, au moment où l’hémisphère Nord se rafraîchissait et où le Sud se réchauffait. La pensée dominante attribue ce refroidissement à la présence de polluants (poussières et aérosols) dans l’atmosphère de l’hémisphère Nord, plus industrialisé. Mais quel rôle jouent les océans ? Ou, si l’on préfère, comment corréler la température des océans avec la pollution atmosphérique ?


Le professeur Michael Schlesinger tempère l’enthousiasme de ses confrères de Nature : « Je ne pense pas qu’il y ait de quoi s’emballer. Ça m’a plutôt l’air d’une tempête dans un verre d’eau ! » En effet, les aérosols réfléchissent le rayonnement solaire vers l’espace, et ce phénomène pourrait expliquer le refroidissement des eaux de surface dans l’hémisphère Nord dans les années 70.


Mais la rapidité du changement de température océanique fait croire à Dave Thompson, de l’université d’état du Colorado à Fort Collins, que cette explication est insuffisante : l’effet des aérosols aurait dû être beaucoup plus progressif. « Les résultats semblent indiquer que les aérosols ne sont pas la cause principale de la différence d’évolution des température entre les deux hémisphères, » a-t-il déclaré à BBC News. « Nous ne pouvons pas les écarter, il se peut qu’ils aient eu un rôle prépondérant, mais il n’en reste pas moins que l’évolution temporelle des températures est très difficile à corréler avec les effets habituels d’une densification des aérosols. » Le changement de température observé par l’équipe du professeur Thompson se serait produit dans un laps de temps relativement court, de l’ordre de cinq ans.


En eaux troubles


Les causes des Grandes Anomalies de Salinité (GAS) restent obscures ; rien ne dit d’ailleurs qu’elles aient toutes les mêmes causes, ni le même mode de propagation. Il semble que, dans les années 1970, des poches d’eau douce aient pénétré en Atlantique Nord : de là viendrait la baisse de salinité. En quantités énormes, cette eau douce aurait ralenti le Gulf Stream.


Mais la GAS des années 70 en Atlantique Nord n’explique pas à elle seule pourquoi l’océan Pacifique Nord s’est refroidi en même temps que l’Atlantique… De plus, les GAS ne semblent pas coïncider avec les autres changements de la température océanique.


Certains scientifiques, comme Mark Maslin, directeur de l’Institut de l’Environnement au University College de Londres, sont cependant persuadés que les GAS jouent un rôle déterminant : « Le refroidissement des années 1970 a probablement été causé par le rafraîchissement rapide de l’Atlantique Nord pendant la GAS, et non pas par l’accumulation d’aérosols sulfurés ou par les cycles décadaires des courants océaniques » a-t-il déclaré. « Cette étude est importante car elle montre combien le climat de l’hémisphère Nord est sensible aux écarts de salinité de l’océan ; elle donne une vision claire ce qui se passerait dans le futur si d’autres quantités importantes d’eau douce venaient à être déversées dans l’Atlantique. »


Des enregistrements pourtant anciens


L’article de Nature s’appuie sur les relevés faits par les navires traversant l’océan (pratique courante avant l’apparition des satellites de mesure infrarouge). Ces relevés étaient disponibles depuis des années, au point que l’on peut légitimement se demander pourquoi ils n’ont pas été exploités plus tôt.


« Ce n’est absolument pas la première fois que des chercheurs pointent des variations décennales de la température de l’océan, déclare Dave Thompson, mais je pense que la soudaineté du changement avait été sous-estimée.  Cela s’explique peut-être par le lissage habituellement opéré sur les relevés ; ce lissage met en évidence les variations décennales, mais il gomme les variations à cycle bref. »


Michael Schlesinger de l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign fait partie des premiers scientifiques à avoir mis en évidence le cycle pluri-décennal de variation thermique en océan Atlantique ; mais il reste indécis quant à la pertinence des recherches présentées dans Nature : « on note un léger refroidissement dans un hémisphère et un léger réchauffement dans l’autre, soit. Et après ? Faut-il s’exciter chaque fois que les relevés présentent une exception ? Je ne suis pas sûr que ce phénomène nous apprenne grand-chose. »


En d’autres termes : tant qu’aucune explication du phénomène n’est proposée, se contenter de le décrire ne fait pas avancer la question. Comment formuler en termes plus clair une invitation à poursuivre ?


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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 19:51

sangliers

Déprise rurale, disparition des prédateurs : les sangliers prolifèrent en Chine, posant de graves problèmes aux provinces agricoles.

 


Les paysans chinois font face à une explosion du nombre des sangliers dans les campagnes. Dans la seule province du Zhejiang (est), le nombre estimé de sangliers sauvages est passé de 29 000 à 150 000 en une décennie, a indiqué le quotidien de langue anglaise China Daily.

 

Cette prolifération s'explique notamment par le déséquilibre des écosystèmes et l'exode rural, a rapporté la presse du vendredi 3 septembre.

 

Le déséquilibre des écosystèmes vient de la disparition progressive des prédateurs naturels des sangliers. Depuis plusieurs années, grâce aux efforts du Zhejiang pour améliorer l'environnement et protéger la faune, la population de sangliers a prospéré. Mais pendant ce même temps les tigres, les loups, les léopards et les autres grands carnivores sauvages sont en voie de disparition, de sorte que le sanglier a perdu ses ennemis naturels. Sa prolifération risque de devenir incontrôlable. Le responsable du département des forêts de la province du Zhejiang a déclaré que Hangzhou, Quzhou, Wenzhou et dix autres villes ont lancé des battues et des campagnes d'éradication.

 

Une autre raison de la multiplication du nombre des sangliers est le nombre important de départs de paysans partis vivre en ville. Cet exode se traduit par une déprise croissante des terres agricoles et une progression inverse des zones boisées, habitat traditionnel des suidés sauvages. Parmi les paysans qui restent, certains ont commencé à clôturer leurs champs et à poser des pièges. Car l'augmentation du nombre de sangliers entraîne une aggravation des dégâts occasionnés aux cultures. Sur l'île de Zhoushan, située au large du Zhejiang, les cultures sont complètement sinistrées à la fin de l'été 2010 : une image prémonitoire de ce qui attend le reste du territoire si la population de sangliers n'arrive plus à se nourrir dans les zones incultes ? Rappelons que la détention (et à plus forte raison, l'utilisation) d'armes de chasse est interdite en Chine.

 

En France, le nombre de sangliers est estimé à un million, et le nombre de chasseurs diminue d'environ 3% chaque année.

 


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