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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 12:50

poubelle_Stalingrad.jpg
 
Un SDF parisien est resté sans voix quand il est tombé, dans une poubelle dont il était en train d’explorer le contenu, sur un véritable arsenal d’armes de guerre, parmi lesquelles se trouvaient des grenades et un obus.
 
L’homme, âgé de 43 ans et originaire de Bulgarie, officiait sur la Place Stalingrad près du Canal Saint-Martin dans le 19e arrondissement le dimanche 28 avril 2013 quand il a fait son étrange et inquiétante trouvaille au fond d’un conteneur à déchets.
 
Sa surprise passée, il a prévenu la police.
 
Celle-ci a répertorié un pistolet automatique calibre 6.35, quatre grenades, seize cartouches de divers calibres et une ogive M58, petit obus destiné aux canons de chars de l'armée française. Les armes étaient en état de fonctionnement.
 
Le jeudi 1er mai, un enquêteur de la police a déclaré sur RTL : « C'est un geste totalement inconscient car les armes étaient encore opérationnelles et auraient pu tomber entre de mauvaises mains ! »
 
La police a immédiatement appelé les services de déminage et a installé un périmètre de sécurité autour de la poubelle en attendant qu’elle soit vidée.
 
Le SDF affirme de plus avoir vu, un peu plus tôt, dans la même zone, une caisse de bois remplie de grenades être enlevée par un camion-benne.
 
La police a été prompte à reconnaître dans les armes la collection d’un homme du quartier récemment décédé. Sa famille, désireuse de se débarrasser discrètement de ces reliques encombrantes, avait tout bonnement décidé de le faire par la voie la plus simple.
 
La chambre syndicale nationale des armuriers rappelle qu'il est interdit de détenir des grenades, (armes de 1ère catégorie) en état de fonctionnement. En d’autres termes, la collection du défunt était illégale.
 
La police n’a pas précisé si le SDF avait été récompensé.
  
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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 04:57

Sgt_Robertson.jpg
 

Un vétéran de l’Armée américaine a été retrouvé vivant dans un village reculé du Vietnam, 44 ans après que son hélicoptère a été abattu et qu’il a été considéré comme mort au combat.
 
C’est un documentaire canadien de la série « Unclaimed » (non réclamé) du réalisateur Michael Jorgenson qui le prétend : un vieillard affaibli, qui ne sait plus parler anglais, qui ne se souvient ni de sa date de naissance ni des prénoms de sa femme et de ses deux enfants, et qui a été retrouvé dans un village isolé dans le sud du Vietnam pourrait être le sergent John Hartley Robertson, ancien béret vert.
 
Le sergent Robertson participait à une opération spéciale au-dessus du Laos quand son hélicoptère a été abattu. Bien que son corps n’ait jamais été retrouvé, il a été considéré comme mort depuis près d’un demi-siècle. Son nom figure sur le mémorial du Vietnam à Washington, et les registres de l’armée portent la mention « Mort au combat ».
 
Malgré cela, la famille du sergent Robertson sait que le militaire a probablement survécu au crash : elle dit posséder des documents prouvant qu’il a été détenu dans une prison vietnamienne pendant quelque temps.
 
Sa redécouverte remonte à 2008. Tom Faunce, un vétéran américain du Vietnam, était en mission humanitaire en Asie du sud-est quand il a appris l’existence d’un de ses frères d’armes, qui avait été abattu quarante ans auparavant et qui était officiellement considéré comme mort au combat. Il était allé à sa rencontre dans un village reculé dans les montagnes du sud du Vietnam.
 
Déterminé à honorer le serment qu’il avait prêté dans l’armée de ne jamais laisser un camarade derrière, Tom Faunce a contacté le réalisateur canadien Michael Jorgenson pour monter une expédition, retrouver l’homme et mettre un visage sur son nom.
 
Michael Jorgenson reconnaît la difficulté qu’il a eu à adhérer au projet, en particulier à l’idée manifestée dès le début par Tom Faunce de réunir un homme porté disparu et présumé mort depuis 44 ans avec le reste de sa famille. Il n’était pas sûr que l’homme en question soit bien celui qu’il prétendait être.
 
La première rencontre entre Tom Faunce et le réalisateur a été placée sous le signe du doute, comme l’explique Michael Jorgenson au journal Globe and Mail : « Cette histoire de type porté disparu était proprement incroyable, tellement grandiose… Tom était allé le rencontrer mais restait très sceptique, il l’avait cuisiné pour essayer de le faire craquer. »
 
Les deux hommes ont convenu qu’un des buts du reportage serait d’amener celui qui prétendait être le sergent Robertson à admettre qu’il avait tout inventé.
 
Mais une fois sur place, quand ils ont entendu le vieil homme leur expliquer, par traducteur interposé, comment il a été capturé par les Nord-Vietnamiens peu de temps après que son hélicoptère a été abattu et comment il est resté enfermé dans une cage en bambou et a été torturé pendant presqu’une année, les deux hommes ont acquis la conviction qu’il s’agissait du sergent Robertson.
 
Bien que les effets de l’âge et de blessures à la tête reçues il y a des décennies se soient combinés pour troubler quelque peu les idées du vieillard qu’ils avaient devant eux, et bien que celui-ci soit totalement incapable de s’exprimer en anglais et même de comprendre cette langue, il a pu raconter que, selon lui, il avait été libéré à cause de la gravité de ses blessures.
 
Il ne sait plus très bien combien de temps il est resté détenu, mais raconte qu’une soignante vietnamienne s’est occupé de lui après sa libération. Elle est devenue son épouse.
 
Dans le documentaire, on voit aussi des documents d’archive qui semblent étayer la thèse selon laquelle le sergent Robertson a survécu au crash de son hélicoptère, dont un rapport de 1982. L’existence de ces pièces a interpellé Tom Faunce et Michael Jorgenson : pourquoi sa famille n’avait-elle jamais été contactée ?
 
Devant la caméra, le réalisateur s’interroge : « Pourquoi les Américains l’ont-ils laissé là-bas pendant toutes ces années ? Y a-t-il d’autres John Hartley Robertson au Vietnam ? »
 
Selon lui, l’armée américaine n’a pas fait grand-chose pour aider à identifier le vieillard du Vietnam, sous prétexte qu’il n’y avait pas encore assez de preuves pour le faire de manière certaine. Pourtant, en 2010, l’ambassade américaine au Vietnam avait fait relever ses empreintes digitales. Pour Michael Jorgenson, si le sergent Robertson a mis autant de temps à être identifié, « ce n’est pas parce que les Vietnamiens ne voulaient pas le laisser partir, c’est parce que l’armée américaine ne voulait pas qu’il revienne. »
 
Des rencontres que l’on voit dans le documentaire semblent accréditer l’idée que le vieil homme est bien celui qu’il prétend être. On assiste par exemple à sa rencontre avec un soldat que le sergent Robertson avait entraîné en 1960 : cet ancien soldat, les larmes aux yeux, confirme avoir reconnu son ancien gradé au premier coup d’œil.
 
Mais une des scènes les plus poignantes a été la rencontre entre le vieil homme et la sœur du sergent Robertson, Jean Robertson Holly, aujourd’hui âgée de 80 ans.
 
Dans une interview qu’il a accordée au Toronto Star, Michael Jorgensen raconte que Mme Holly lui a dit : « Il n’y a aucun doute. J’étais déjà certaine que c’était lui sur la vidéo, mais quand j’ai pris sa tête dans mes bras et quand j’ai regardé ses yeux, alors je n’ai plus eu de doute : c’est bien mon frère. »
 
Un test ADN pourrait apporter une preuve irréfutable de l’identité du vieillard du Vietnam. Mais Mme Holly pense que ce n’est pas nécessaire. Elle se dit convaincue que cet homme est bien son frère « Johnny » disparu depuis longtemps.
 
L’épouse et les deux enfants du sergent Robertson avaient d’abord accepté d’aller au Vietnam pour participer au documentaire avant d’y renoncer pour des « raisons non confirmées ».
 
Hugh Tran, un agent de police canadien né au Vietnam et qui a accompagné Jorgensen et Faunce au Vietnam pour leur servir d’interprète, a pu constater que le vieil homme parlait le Vietnamien comme s’il était né au pays, sans aucun accent américain.
 
« A dire vrai, après l’avoir interviewé une première fois, j’étais sûr à 90% qu’il faisait partie de ceux qui avaient été portés disparus au combat », explique Hugh Tran. Les 10% de doute restants se sont évanouis quand il a assisté aux rencontres avec ses proches.
 
Le sergent Robertson – ou qui qu’il soit – a décidé de rester au Vietnam. Il se dit content d’avoir pu réaliser son rêve : revoir ses proches parents américains une dernière fois.

 


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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 02:01

20mph.jpg
 

L’Angleterre pourrait réduire la vitesse maximale en ville à 20 miles par heure (soit un peu moins de 35 km/h) et d’emprisonner les conducteurs les plus dangereux, dans le but d’inciter des millions de gens à se déplacer à vélo sans risquer leur vie à cause des chauffards.
 
Il est également question d’interdire l’accès aux centres-villes aux camions aux heures de pointe, de construire des garages à vélo à côté des gares et des pistes cyclables avec leur réseau de feux verts aux traversées.
 
Toutes ces idées sont soumises aux députés britanniques par le Groupe des Parlementaires Cyclistes, qui espèrent multiplier par dix le trafic vélocipédique. Leur manifeste a été présenté le mercredi 24 avril 2013 à la Chambre des Communes.
 
Moins de 2% des trajets effectués en Grande-Bretagne sont faits à vélo, un chiffre à comparer aux 27% des Pays-Bas, aux 19% du Danemark et aux 10% de l’Allemagne. Les parlementaires du groupe, qui viennent de tous les horizons politiques, espèrent atteindre 10% vers 2025, puis 25% en 2050.
 
Il va leur falloir faire preuve de persuasion : chaque année, quelque 120 cyclistes sont tués dans des accidents « tragiques mais évitables ». Selon eux, le simple fait de réduire la vitesse à 20 mph sur la plupart des voies urbaines et à 40 mph (75 km/h) sur bon nombre de voies rurales permettrait de réduire le nombre des morts et d’améliorer la sécurité des cyclistes.
 
En début d’année, la célèbre station balnéaire de Brighton a été la première ville britannique à limiter la vitesse à 20 mph dans certains secteurs.
 
Condamner plus fermement les chauffards qui prennent les cyclistes pour les quilles d’un jeu de bowling, la formation des chauffeurs de poids lourds et l’installation sur les camions d’équipements de sécurité permettant de détecter les cyclistes font également partie des mesures proposées.
 
Le contribuable britannique dépense aujourd’hui 2£ (soit 2,35€…) par an pour l’aménagement de l’espace cycliste. Les projets du le Groupe des Parlementaires Cyclistes feraient passer cette somme à 10£ (soit 11,70€), ce qui ferait 500 millions de Livres à l’échelle nationale mais qui ne ferait jamais que 0,03€ par jour… Et si l’idée prend et le nombre de cyclistes augmente, la somme pourrait passer à 20£.
 
Cet argent servirait à aménager les carrefours, créer des pistes cyclables, et à installer des feux rouges adaptés aux vélos.
 
Il faudra également développer les garages à vélo sécurisés à côté des gares, afin d’éviter que les courageux cyclistes se fassent chiper leur engin pendant qu’ils sont au travail.
 
Parallèlement, le Groupe demande que l’ancien champion cycliste Chris Boardman, médaille d’or aux Jeux Olympiques, soit embauché pour faire la publicité de la bicyclette et pour apprendre aux enfants des écoles à faire du vélo en sécurité.
 
Souhaitons-leur bon courage.
 


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