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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 10:35

collants_velus.jpg
 

Ces derniers jours, les « collants poilus » ont enflammé Weibo, le Twitter chinois. Les filles qui porteront ce genre de collants auront une pilosité fournie sur les jambes, qui seront semblables à celles d'un homme viril, et elles n'auront plus, quand elles prendront le bus, à craindre les satyres ou les mains baladeuses, ce qui a valu à cet objet particulier d'être qualifié par les internautes d'« accessoire miracle contre le harcèlement ».
 
Cependant, bien que le sujet ait été largement diffusé et commenté sur Weibo, quand un journaliste a visité plusieurs magasins, les vendeurs lui ont répondu que le style de ces collants était trop outrancier, d'un goût douteux, et qu'ils ne semblaient guère disposés à en commander pour les mettre en rayon.
 
Ils n’ont pas forcément tort : bien que de nombreuses internautes se soient déclarées très confiantes quant à l'effet « anti-harcèlement » de l'objet, la plupart d'entre elles reconnaissent qu'elles n'oseraient pas sortir avec. Parce qu'après le parcours en bus, il faut continuer à les porter...
 
Ces « collants anti-harcèlement » ont également attiré l'attention des internautes masculins. Beaucoup d'hommes aux jambes velues, ont malicieusement exposé leurs « collants anti-harcèlement naturels » sur Weibo, et certains n'ont pas hésité à comparer leurs jambes avec ces « collants anti-harcèlement »…
 
Peut-être, en fin de compte, ces collants d’un goût parfait trouveront-ils leur clientèle parmi la gent masculine qui ne se trouve pas assez velue.
 


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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 13:11

Lac_Chebarkul.jpg
 

Le vendredi 21 juin 2013, des scientifiques russes ont annoncé avoir retrouvé au fond du lac de Chebarkul dans la région de Tcheliabinsk un énorme fragment de la météorite qui s’est abattue dans l’Oural en février dernier.
 
Le 15 février, une météorite s’est écrasée sur Terre dans une énorme explosion qui a brisé un grand nombre de fenêtres et qui a endommagé des milliers d’habitations dans ladite région de Tcheliabinsk. Il y avait eu 1200 blessés.
 
La météorite s’était cassée en sept gros fragments, dont un est supposé être tombé dans le lac Chebarkul, creusant un trou dans la glace d’environ huit mètres de diamètre. Fin mars, un relevé du fond du lac y avait révélé un cratère, peut-être créé par la chute du fragment.
 
Viktor Grokhovsky, chercheur émérite auprès de l’Université Fédérale de l’Oural, faisait partie de l’équipe de scientifiques qui avaient mesuré le champ magnétique de la zone où le fragment était censé avoir chu. D’après lui, ces mesures montrent qu’un objet, qui est selon toute probabilité un fragment de météorite d’une soixantaine de centimètres de diamètre et d’environ 300 kg, repose sur le fond du lac Chebarkul.
 
Il ajoute qu’un témoin a filmé l’explosion de la météorite au-dessus du lac et s’y est écrasée en traversant la couche de glace, projetant un geyser d’eau dans les airs. Plus tard, un trou de huit mètres avait été découvert sur le lac (photo). Pas moins de 53 débris de météorite, de la taille d’un gravier ou d’un petit caillou et provenant sans doute de la désintégration de la météorite, avaient été retrouvés sur la glace du lac.
 
Cela fait beaucoup de preuves… il ne reste qu’à retrouver le gros fragment.
 
Par ailleurs, Andrei Orlov, chef des services administratifs de l’agglomération de Chebarkul a déclaré  aux journalistes que des relevés sonar du fond du lac avaient révélé la présence d’un objet mesurant six mètres de diamètre se trouvait au fond du lac.
 
Peut-être le fragment immergé de la météorite va-t-il être prochainement être photographié.

 


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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 10:28

St_Remy_Rochefort.jpg 
Depuis sa fondation en 1595, l’abbaye de Notre-Dame de Saint-Rémy de Rochefort, dans le sud de la Belgique, a connu les bombardements, les invasions et les incendies, mais ce n’est pas pour ça qu’elle est célèbre : c’est une des huit dernières abbayes trappistes (dont six sont en Belgique) à brasser la bière, et la sienne est très prisée des amateurs, au point d’être régulièrement classée parmi les dix meilleures bières du monde.
 
Mais la dernière histoire belge n’est pas du goût de tous : le projet d’expansion d’une carrière de chaux menace l’approvisionnement en eau de l’abbaye.
 
Les moines expliquent que l’eau qu’ils utilisent pour brasser leur bière provient d’un puits (la source Tridaine) situé à proximité de l’abbaye, et que cette eau a un goût particulier indispensable à leur production.
 
Le projet d’approfondissement de la carrière de chaux de la Boverie pourrait menacer l’approvisionnement en eau de ce puits. Le site Web « Les Nouvelles des Flandres » explique que la compagnie minière, Lhoist, a proposé de creuser un autre puits pour alimenter la brasserie – pardon : l’abbaye – mais les moines ne sont pas d’accord. Ils craignent que l’eau du nouveau puits n’ait pas le même goût que celle de l’actuel.
 
Le porte-parole de l’abbaye, Christopher De Doncker, explique : « Nous n’avons reçu des garanties que sur la quantité, et pas sur la qualité de l’eau. »
 
Les amateurs de bière forte (celle de Rochefort est une bière brune qui titre 11,3°) espèrent qu’une solution sera rapidement trouvée pour que la tradition, vieille de plusieurs siècles, soit perpétuée. Dieu seul sait s’ils prient.
 
A l’origine, les moines trappistes avaient eu l’autorisation de brasser la bière à l’intérieur des murs des abbayes pour leur consommation propre. Ce n’était pas par penchant pour la beuverie mais par mesure d’hygiène : l’eau des puits était considérée comme facteur de propagation des épidémies, et la bière, qui se conserve bien mieux que l’eau en tonneaux, avait connu ses premiers succès commerciaux après les grandes pestes de la fin du Moyen-Âge. Ce n’est que plus tard que les moines ont obtenu l’autorisation de vendre le surplus de leur production, ce qui leur permettait de récolter des fonds pour venir en aide aux pauvres et pour entretenir les bâtiments de leurs abbayes.
 
En 2010, Notre-Dame de Saint-Rémy de Rochefort avait été endommagée par un incendie, mais ni les moines ni leurs précieuses cuves n’avaient été atteints. Les amateurs de houblon espèrent que sa production ne passera pas à la trappe, au nom des intérêts financiers d’une compagnie minière. Pour les y aider, une pétition en ligne a été lancée.
 
On y cherchera en vain la moindre connotation religieuse.
  

 

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