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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 10:27

Xu_Zhiyong.jpg

 

Un tribunal chinois a condamné Xu Zhiyong à quatre ans de prison.
 
Xu Zhiyong, bien connu du public chinois, milite depuis longtemps pour le droit des enfants et contre la corruption du régime. Il a été condamné pour « incitation de la foule à troubler l’ordre public. »
 
Plusieurs autres militants, membres d’un mouvement qui appelle à plus de transparence dans la vie politique et auquel appartient aussi Xu Zhiyong, sont actuellement en procès pour des motifs similaires.
 
De nombreuses associations de militants des droits individuels critiquent le président Xi Jinping – qui s’est officiellement engagé à combattre la corruption – pour les nombreux procès qui leur sont intentés.
 
Xu Zhiyong avait été arrêté en juillet 2013 et son procès s’est ouvert le mercredi 22 janvier 2014, pour s’achever quatre jours plus tard par sa condamnation, annoncée dimanche sur le microblog officiel du tribunal.
 
Xu Zhiyong, qui a déjà été assigné à résidence par le passé, est une des figures emblématiques d’un mouvement qui appelle les officiels du régime à publier leur patrimoine, le Mouvement des Nouveaux Citoyens.
 
Parmi les autres causes qu’il a défendues par le passé figurent la défense des condamnés à mort et l’affaire du lait pour bébé empoisonné.
 
Le régime a déjà essayé de le discréditer, en particulier en 2009 en l’accusant de fraude fiscale. Mais ce procès-là a été abandonné après que des manifestations de soutien ont été organisées en sa faveur.
 
Sept autres membres du Mouvement des Nouveaux Citoyens sont actuellement poursuivis en justice, à titre individuel pour éviter d’accréditer l’idée que le régime cherche à saper le mouvement.
 
Ces derniers mois, les révélations se sont multipliées sur les fortunes accumulées par les dirigeants chinois passés et actuels. N’est-il pas singulier que les velléités de leur demander de révéler leur patrimoine soient interprétées par la justice chinoise comme des incitations au trouble à l’ordre public ?
 


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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 11:59

salafiste.jpg

 

Le front salafiste « Renaissance Libre » a récemment mené une « enquête » sur les habitudes linguistiques et les tics de langage des Algériens. Le résultat peut paraître édifiant, du moins pour un salafiste : dans la majorité des régions où l’étude a été menée, environ 50% des habitants insultent Allah, parfois même sans en prendre conscience.
 
C’est dans le centre et l’est du pays que l’insulte à Allah est la plus fréquente, précise Abdelfatah Hamdache, leader et porte-parole de « Renaissance Libre », qui cite également Alger, au nord du pays. Selon cet érudit, les lieux où ce type d’insultes est le plus souvent proféré sont les stades et les marchés, qui sont, c’est bien connu, les meilleurs endroits pour faire des statistiques.
 
Mais l’interview qu’Abdelfatah Hamdache a accordée le vendredi 3 janvier 2014 au quotidien arabophone « Al Chourouk » va beaucoup plus loin.
 
Le leader de « Renaissance Libre » avance une explication pour le moins étonnante sur l’origine de cette sale manie qui consiste à insulter Allah : selon lui, « Les Algériens ont hérité de ce langage des juifs du temps d’avant l’indépendance » qui date, rappelons-le, de 1963.
 
Quant aux solutions à apporter pour contrer cette dérive, Abdelfatah Hamdache n’y va pas par quatre chemins : les autorités algériennes étant – selon lui – trop laxistes envers l’insulte à Allah, les services de sécurité devraient arrêter et déférer devant la justice toute personne qui, dans un excès d’énervement, profanerait le nom d’Allah. Et pour faire bonne mesure, il préconise de réintroduire le rite malékite dans la législation algérienne, qui consiste, selon ses dires, à « tuer toute personne qui porterait atteinte à Dieu ».
 
L’objet, la méthode, les résultats et les interprétations de l’enquête pourraient se passer de commentaire. Je ne suis pas sûr, cependant, que ce soit la meilleure attitude à suivre.
 


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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 01:36

Setara.jpg

 

Une femme afghane a eu le nez et les lèvres mutilées par son mari à qui elle refusait de vendre ses bijoux pour qu’il puisse acheter de l’héroïne.
 
Mère de quatre enfants, Setara (qu’on ne connaît que par son prénom) a été frappée puis atrocement mutilée par son mari dans la ville de Herat le 24 décembre 2013. Il l’a frappée à la tête avec une pierre puis s’est saisi d’un couteau pour lui couper le nez et les lèvres. Puis il lui a pris son téléphone portable et une bague qu’elle avait au doigt et il s’est enfui.
 
On peut certes arguer qu’il était sous l’emprise du manque de stupéfiants, mais il n’empêche que cette atrocité s’inscrit dans toute une série d’actes de violence contre les femmes afghanes, violences dont le nombre est en augmentation.
 
Setara, qui a 30 ans, a été hospitalisée. Elle devrait être prise en charge par une équipe turque.
 
La police s’est lancée à la poursuite de son mari, qui ne devrait pas aller bien loin. Nasima, la mère de Setara, préconise qu’il serve d’exemple : « D’abord, on devrait le fouetter, puis le lapider à mort pour servir de leçon à d’autres gens comme lui. »
 


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