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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 13:09

ONU_conseil_des_DH.jpg

 

Le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies est le principal organe de l’ONU à œuvrer à la promotion et à la protection des droits fondamentaux. Créé par l’Assemblée générale le 15 mars 2006, il a remplacé la Commission des droits de l’homme qui avait été instituée 60 ans plus tôt.
 
Le Conseil compte 47 membres élus au scrutin secret pour un mandat de trois ans.
 
Ce mardi 12 novembre 2013, la Russie, la Chine, Cuba, l'Arabie saoudite (tous bien connus pour leur promotion des Droits de l’Homme, notamment sur leur territoire) et dix autres pays ont été élus mardi au dit Conseil.
 
Gageons que des avancées significatives vont être réalisées sous la conduite éclairée de ce nouveau conseil.
 




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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 10:07

Papous.jpg
 

Un nouveau rapport de la Commission asiatique des droits de l'homme intitulé « The Neglected Genocide » (Le Génocide oublié) décrit en détail la mort de milliers de Mélanésiens de la province indonésienne de Papouasie Occidentale au cours d’actions répressives de militaires indonésiens.
.
Des hélicoptères fournis par l'Australie auraient été utilisés dans le massacre de civils. Après avoir effectué des recherches préliminaires dans leurs archives, les forces de défense australiennes ont démenti l'information en précisant que les appareils de l'armée australienne ont servi à des opérations de cartographie de l'Irian Jaya, devenue depuis la Papouasie occidentale, entre 1976 et 1981.
 
Le rapport avec force détail choquant énumère des cas de meurtres, de viols et de tortures de plus de 4 146 Mélanésiens à la fin des années 1970. Il précise aussi les noms des commandants militaires indonésiens de l'époque. La province était alors agitée de divers mouvements indépendantistes que l'armée indonésienne a réprimés.
 
Selon Basil Fernando, directeur des Programme à cette Commission asiatique des droits de l'homme, affirme que les coupables peuvent être identifiés : « Certains sont encore ici et d'autres sont à la retraite. Mais la retraite n'enlève pas leurs responsabilités. Ces personnes peuvent être traduites en justice. » Basil Fernando réclame l'intervention de la communauté internationale et la coopération du gouvernement indonésien.
 
Il n’est pas sûr qu’il soit suivi sur le moindre de ces deux points.

 


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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 11:08

HongKong_20oct2013.jpg
 

Le dimanche 20 octobre 2013, des milliers de Hongkongais sont descendus dans les rues pour protester contre ce qu’ils qualifient de manque de transparence et de responsabilité de leur gouvernement.
 
D’après la police, ils étaient 20 000, et d’après les organisateurs ils étaient 120 000.
 
Au-delà de la bataille des chiffres, la raison de cette manifestation était de nature à attirer du monde dans les rues : la semaine dernière, le gouvernement de Hong Kong a refusé d’accorder une licence de diffusion à la Hong Kong Television Network, sans en donner aucune raison.
 
À Hong Kong, les dictats du gouvernement ne passent pas aussi facilement qu’à Pékin. Les médias et les réseaux sociaux ont sommé les autorités de s’expliquer franchement sur les raisons de ce refus de licence.
 
Kristine Chan, co-organisatrice de la manifestation et membre de l’association Hong Kong Free TV Action (action pour une télévision libre à Hong Kong) explique : « Les gens sont très en colère, le gouvernement ne nous laisse pas beaucoup de choix dans les télés libres, il cherche à monopoliser le secteur en limitant le nombre de licences. »
 
Lawrence Lau, un des Hongkongais qui prenait part à la manifestation, va plus loin dans sa critique des autorités : « Ils ne sont pas assez courageux pour prendre une décision équitable. Ils briment toujours les habitants de Hong Kong et ils n’agissent qu’en faveur du gouvernement de Beijing. »
 
Un porte-parole de la chambre de commerce de la ville a rappelé que la teneur des discussions menées lors des sessions de son Conseil Exécutif n’avait pas à être rendue publique. C’est ce qu’on appelle une fin de non-recevoir, en langage courant.

  


 

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