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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 06:03

Joue_les_Tours.jpg

 

Ce samedi 20 décembre 2014 vers 14h, un homme passablement énervé s’est présenté au commissariat de police de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire. Trois policiers ont tenté de l'approcher pour le calmer. En guise d’explication, l'homme a alors sorti un couteau qu'il avait caché dans son dos, s’est attaqué à un policier qu’il a blessé au niveau de la joue et de l'oreille, sans toucher la carotide, tout en criant « Allahou akbar ». Il a ensuite donné deux autres coups de couteau aux deux autres agents en service en continuant à crier le même slogan. Un adjoint de sécurité a sorti son arme et tiré à deux reprises sur l'homme, qui est mort sur le coup.
 
Les trois policiers ont été hospitalisés sans que leurs jours soient en danger.
 
Le parquet antiterroriste s'est immédiatement saisi de l'affaire. L'homme, né au Burundi en 1994, était défavorablement connu des services de police, mais pas de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Il n’avait que des antécédents judiciaires de délinquant. Son frère est connu de la DGSI, et a un temps envisagé de partir en Syrie avant de renoncer.
 
Son mode d’action relève cependant du terrorisme, et sa motivation à l’évidence islamiste renvoie à l’appel de l’État Islamique à s’en prendre aux représentants de la police et des forces de l’ordre sur le territoire des « pays mécréants » engagés contre ledit État Islamique en Irak.
 
La presse bien-pensante et boboïsante a d’abord fait dans le déni : « Allahou akbar » n’avait pas été prononcé, puis avait « apparemment » été prononcé « d'après les policiers » mais « restait à vérifier » puisqu’ « aucun des témoins présents sur place ne l’a entendu » au milieu des cris et du bruit de l’attaque. Ce n’est que dans la soirée que les premiers journaux de la presse écrite et audiovisuelle ont commencé à revenir sur terre. Ils ne l'ont pas encore tous fait. Il faut dire qu'il n'y avait pas de quoi interrompre la retransmission de la soirée footballistique du samedi.
 


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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 12:01

offshore.jpg

 

La baisse des prix du pétrole fait que le forage offshore en Mer du Nord n’est plus rentable. En dessous de 60$ le baril, l’exploitation offshore n’est en effet plus rentable et les pétroliers perdent de l’argent. Depuis le mois de juin 2014, le prix du brut de la Mer du Nord a chuté de 45% et se trouvait ces jours-ci à quelques centimes du seuil des 60$ le baril.
 
Bilan : les exploitants des champs pétroliers offshore sabrent leurs plans d’investissement, rangent leurs projets au placard et envisagent de licencier une partie de leurs techniciens.
 
Ce n’est certes pas la première crise de cette ampleur que traverse l’industrie offshore de la Mer du Nord, et elle s’achèvera dès que le prix du pétrole remontera, mais en attendant ce sont quelque 55 milliards de Livres Sterling (soit 70 milliards d’Euros) de projets divers qui pourraient passer à la trappe.
 
La baisse du prix du brut a été aggravée par le refus, fin novembre, de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) de réduire sa production en-dessous des 30 millions de barils par jour.
 
Deux des principaux acteurs de l’OPEP, l’Iran et l’Arabie Saoudite, ne sont d’ailleurs plus d’accord sur la conduite à tenir : Téhéran voudrait réduire la production pour faire remonter les prix, Ryad reste inflexible.
 
L’Iran et le Venezuela ont tenté, lors du sommet de l’OPEP à Vienne fin novembre, de convaincre l’organisation de réduire sa production, mais ils se sont heurtés à un panel de pays du Golfe Persique, menés par l’Arabie Saoudite, déterminés à provoquer une guerre des prix avec la Russie et avec les producteurs américains de pétrole tiré des schistes bitumineux.
 
La baisse des prix met toute l’économie russe en péril, compte tenu de sa dépendance vis-à-vis des exportations de pétrole.
 
Mais elle met aussi en situation délicate un pays comme l’Iran, dont l’économie a été bridée pendant des années par les sanctions internationales et dont les efforts de redressement sont sapés par une inflation galopante.
 
Et maintenant la crise atteint le pétrole de la Mer du Nord.
 
Reste à savoir combien de temps elle va durer. Il faudrait une réduction de 2 millions de baril par jour pour résorber l’excédent de production et faire remonter les prix. Mais le très influent ministre du pétrole de l’Arabie Saoudite, Ali Naimi, préfère attendre que les prix remontent d’eux-mêmes, dans quelque temps. Son pays a une capacité de production de 12,5 millions de barils par jour à lui seul, et ses coûts de production sont parmi les plus bas du monde. Personne ne sait quand les prix « remonteront d’eux-mêmes » et, en attendant, aucun pays producteur n’ose grever ses revenus en réduisant unilatéralement sa production.
 


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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 07:17

talbans_morts.jpg

 

L’aviation et l’armée pakistanaises ont tué au moins 77 talibans dans la région tribale pashtoune près de la frontière afghane le vendredi 19 décembre 2014.
 
Il s’agit d’une opération de représailles, suite à l’attaque d’un commando taliban contre une école de Peshawar (qui est située à l’entrée de la zone pashtoune).
 
Les forces terrestres ont éliminé les 10 premiers combattants dans la soirée du jeudi 18, tandis que les avions en tuaient 17 autres, dont un commandant ouzbek. Le lendemain, ce sont 32 terroristes qui ont été tué par les forces de sécurité dans une embuscade qu’elles leur avaient tendu dans la vallée de Tirah, près de la passe Khyber, alors que le groupe se repliait vers l’Afghanistan.
 
Le matin du même vendredi 19 décembre, 18 autres talibans ont été éliminés dans une opération d’encerclement – recherche dans la région de la passe Khyber.
 
La passe Khyber est un col qui fait passer de Peshawar en Afghanistan. Il est situé en zone tribale pashtoune.
 
Dans la province fédérale du Baloutchistan, au sud du pays, les forces de sécurité ont tué un chef des talibans pakistanais et sept de ses acolytes lors de trois attaques séparées menées au crépuscule, vendredi.
 
Et jeudi soir, le chef des forces armées a signé les ordres d’exécution de six terroristes qui avaient été condamnés à mort mais qui n’avaient pas été exécutés. La levée récente du moratoire sur la peine de mort leur a été fatale. Au moins deux ont déjà été pendus.
 
En tout, cela fait donc 91 talibans tués en moins de 24h. Gageons que ce n'est pas fini.

 


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