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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 01:12

sabre 
 

Le mardi 4 juin 2013, deux Saoudiens ont été décapités au sabre dans le sud de l'Arabie saoudite, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
 
Shouwail Mohamed Ben Ahmed al-Amri, exécuté à Abha, avait été reconnu coupable d'avoir tué l'un de ses proches en l'écrasant avec sa voiture à la suite d'un différend, a indiqué le ministère dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA (Saudi Press Agency).
 
Dans un deuxième communiqué, le ministère a ajouté qu'un autre Saoudien, Hassan Charahili, condamné à mort pour le meurtre par balle d'un compatriote, avait été décapité dans la province de Jizane, frontalière du Yémen.
 
Ces deux décapitations portent à 49 le nombre de personnes exécutées dans le royaume saoudien depuis le début de l'année – à ce qu’on en sait.
 


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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 05:01

Tiananmen_1989.jpg
 

Le 3 juin 1989, les forces anti-émeutes chinoises commençaient le nettoyage de la place Tienanmen, occupée depuis le 15 avril par des milliers de manifestants qui espéraient une démocratisation de la Chine et qui dénonçaient la corruption du régime.
 
Vingt-quatre ans après, on ne sait pas combien de gens sont morts lors de cette opération. Les chiffres varient de quelques centaines à plusieurs milliers, dans la capitale et d’autres grandes villes chinoises où le mouvement avait essaimé. Des Pékinois et des journalistes rapportent que les troupes ont brûlé de nombreux corps pour effacer les preuves de leurs exactions.
 
241 morts (soldats compris) et 7 000 blessés, comme l’affirme le gouvernement ? 2 600 morts comme l’avait annoncé la Croix-Rouge chinoise avant de se rétracter ? 5 000 morts et 30 000 blessés comme le clame un responsable anonyme de la même Croix-Rouge ?
 
Le vendredi 31 mai 2013, le Département d’Etat américain a déclaré que le 24e anniversaire de « l’incident » de Tienanmen et « l’élimination violente des manifestants de la place Tiananmen » l’appelaient à se souvenir de « cette perte tragique de vies innocentes. »
 
La déclaration du Département d’Etat précisait : « Nous renouvelons notre appel au gouvernement chinois à cesser de harceler ceux qui ont participé aux protestations et à publier un décompte complet de ceux qui ont été tués, qui ont été emprisonnés ou qui ont disparu. Nous renouvelons notre appel à la Chine pour qu’elle protège les droits universels de l’homme de tous ses citoyens, qu’elle relâche ceux qui ont été abusivement détenus, jugés, incarcérés, coupés du monde par la force ou assignés à résidence, et qu’elle cesse de harceler comme elle le fait les militants des droits de l’Homme et leurs familles. »
 
Un communiqué aussi direct s’est évidemment attiré une réponse de la Chine.
 
Le samedi 1er juin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires Etrangères, Hong Lei, a rappelé via l’agence de presse Xinhua que les autorités chinoises avaient déjà tiré « des conclusions claires » au sujet du massacre de la place Tienanmen. Beijing considère que les semaines de protestations menées par des étudiants et des ouvriers avaient été l’œuvre de « contre-révolutionnaires », d’opposants réactionnaires à la marche du socialisme, et justifie l’envoi et l’action des chars et des troupes les 3 et 4 juin 1989.
 
Et Hong Lei d’y aller sur son couplet habituel en demandant aux Etats-Unis de ne pas s’immiscer dans une affaire interne à la Chine et de s’abstenir de lancer des « accusations infondées. »
 
« Nous pressons la partie américaine à ne pas chercher à infliger des préjudices politiques à la Chine, à traiter comme il se doit le développement de la Chine, à corriger immédiatement ses actions erronées et à cesser d’interférer avec les affaires intérieures de la Chine afin de ne pas saboter les relations sino-américaines. »
 
On peut légitimement se demander qui, du Secrétaire d’Etat américain ou du Parti Communiste Chinois, inflige le plus de préjudices moraux et politiques à la Chine…
 


 
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 01:50

Great_Fire.jpg
 

Les autorités chinoises travaillent à affiner leur censure d'internet à l'approche du 24e anniversaire de l'écrasement du mouvement de Tiananmen, qui tombe le lundi 3 et le mardi 4 juin 2013. Pékin veut donner l'impression aux internautes que ce sujet peut enfin être librement débattu, estime une ONG.
 
Les experts de GreatFire.org, une organisation qui se consacre à l'étude de la censure sur la Toile chinoise, ont annoncé avoir constaté un changement surprise le vendredi 31 mai 2013. Ils ont détecté ce qui semble être une levée du blocage de mots-clés liés à la sanglante répression du mouvement démocratique, le 4 juin 1989.
 
Par exemple, une requête comportant les mots clés « événements du 4 juin » peut désormais donner des résultats, même si ces réponses sont soigneusement choisies pour éviter toute référence à l'écrasement du mouvement lancé par les étudiants.
 
L'internaute peut ainsi être conduit à croire qu'un forum de discussion est ouvert sur le sujet, même si les cinquante pages de débats faussement référencées n'existent en fait pas. Une autre requête avec les mots clés « événements de Tiananmen » donne, elle, des informations sur des faits remontant à 1976 et non 1989.
 
Traditionnellement, les requêtes avec des mots clés sur les événements très sensibles de Tiananmen déclenchent automatiquement le message suivant : « Conformément aux lois, règlements et politiques en vigueur, les résultats de votre recherche ne peuvent s'afficher. »
 
GreatFire.org a noté que ces nouveaux changements n'étaient pas appliqués de façon constante depuis vendredi matin. L'ONG en a conclu que les autorités chinoises effectuaient des essais afin de perfectionner leur système de contrôle.
 
La Toile en Chine est expurgée de sites politiquement sensibles et Pékin contrôle étroitement la communauté des centaines de millions d'internautes pour éviter l'organisation de la dissidence. Twitter, YouTube ou Facebook sont interdits en Chine (parce qu’incontrôlables par le pouvoir) et les sites de microblog sont scrutés en permanence par des filtres informatiques et des agents de l’Etat.
 
Le système de censure de la Toile est surnommé en anglais « Great Firewall » (« Grande Muraille informatique »), jeu de mots associant les mots « Great Wall » (Grande Muraille) et « firewall » (pare-feu informatique). Ce système prend ouvertement les internautes pour des débiles…

 


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