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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 05:15

chiens pyongyang

 

La Corée du Nord vient d’interdire aux habitants de la capitale, Pyongyang, d’avoir des chiens domestiques.
 
Chiens domestiques ? Ne nous y trompons pas : il ne s’agit pas d’animaux de compagnie mais de chiens de boucherie. Les autorités viennent d’en interdire l’élevage dans les appartements de la capitale, pour des raisons sanitaires. Les chiens souillent les appartements et les parties collectives, et sont cause de problèmes prophylactiques.
 
Dès que l’interdiction a été promulguée, le prix de la viande de chien s’est tassé, saturé par une arrivée massive de viande en un temps très bref.
 
Dans Pyongyang, l’élevage de chiens de boucherie s’est généralisé ces derniers temps. Ce sont surtout les personnes âgées qui s’y adonnent, parce que cela leur permet d’arrondir leur très maigre retraite. On raconte que certains habitants de la capitale ont jusqu’à soixante chiens dans leur appartement…
 
Une interdiction analogue avait déjà été prise en 2008. À cette époque, elle était nationale, et pas seulement limitée à Pyongyang. Elle avait été décidée après que le dictateur Kim Jong-il avait déclaré que manger de la viande de chien était « un acte barbare. »
 
Manger du chien est une pratique assez répandue dans plusieurs pays d’Asie : Chine, Corée, Vietnam, Cambodge, Laos, etc. C’est une viande assez prisée qui se vend beaucoup plus cher que le poulet ou le porc.
 


 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 05:52

sanglier

 

Patrick Lemoigne, un chasseur parisien parti à la chasse au sanglier, a vécu une drôle de journée.
 
Il s’est trouvé nez à nez avec un sanglier de 121 kilos. « J'ai tiré quand j'étais à quelques mètres de lui. Je l'ai blessé à l'épaule avant de lui courir derrière. La course-poursuite s'est prolongée sur trois ou quatre kilomètres. Comme il était assez vieux, il avait une peau épaisse comme du bois. Les balles ne rentraient même pas dans son cuir. Il s'est réfugié dans une rivière mais à chaque fois que je tirais, il en sortait pour me foncer dessus et j'ai été forcé de sauter dans la rivière à mon tour pour éviter qu'il ne me fauche. Il m'a eu une fois et m'a touché au genou », a déclaré le chasseur.
 
Jusqu’alors, et malgré les apparences, l’avantage était du côté du chasseur, mieux armé que la bête. Mais la situation s’est retournée quand notre Tartarin a voulu s’approcher trop près pour donner le coup de grâce à la bête : « À un moment, je lui ai tiré dans la mâchoire. Il a perdu une dent mais a gardé le canon du fusil en bouche. En essayant de le retirer de sa gueule, le canon s'est plié et je me suis donc retrouvé désarmé. Sans collègue de chasse à mes côtés, j'ai été obligé de courir vers une commune voisine pour trouver un autre chasseur. Au final, on a réussi à lui mettre une balle à l'arrière de la tête. J'en ai mangé un bout hier soir et je peux vous assurer que c'est du béton », a conclu le chasseur.
 
Une histoire de chasse. Une étrange histoire qui interroge quant à la motivation et à l’intérêt de la chasse, pour qui n’est pas chasseur. Une arme donne à un homme un pouvoir et des idées que n’a pas un prédateur animal, quand il est confronté à une situation inhabituelle. Inhabituelle ? Voire... un fauve ne se serait pas acharné sur une proie immangeable...
 


 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 19:25

Tian An Men police

 

La police pékinoise patrouille en force dans les passages souterrains aux alentours de la place Tien-an-Men à l'occasion de l'ouverture d'une session de l'Assemblée Populaire, preuve de la nervosité des autorités face aux révolutions qui secouent en ce moment les régimes autoritaires du Moyen Orient.

 

Les fortes disparités interrégionales, les énormes inégalités sociales et l'inflation galopante ont créé des inquiétudes parmi la population. Le régime fait en sorte que l'information en provenance du Moyen Orient soient filtrées, édulcorées, déformées de manière à ne montrer que ce qui déplaît aux Chinois : la violence, la guerre civile, le déchirement de la Nation, la ruine du petit commerce, la mort des enfants... ce qui lui permet de défendre sa façon de maintenir l'ordre.

 


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