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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 10:01

Palle Huld

L'acteur qui a inspiré à Hergé son personnage de Tintin est mort.


L'acteur danois Palle Huld est mort le 26 novembre 2010 à l'âge de 98 ans, dans une maison de retraite de Copenhague.
 
Né le 2 août 1912, Palle Huld a joué dans une quarantaine de films. Mais il restera sans doute dans les mémoires comme la source d'inspiration du reporter Tintin. Tout commence en 1928. Cette année-là, Palle Huld, alors âgé de quinze ans, remporte un concours organisé par un journal danois, qui finance plus tard son voyage de quarante-quatre jours dans plusieurs pays étrangers, notamment en Amérique du Nord, au Japon, en Sibérie et en Allemagne. Il est accueilli comme un héros par plus de 20 000 personnes à son retour à Copenhague.
 
L'histoire veut qu'Hergé ait entendu parler de son tour du monde et s'en soit inspiré pour la création de Tintin.
 


 

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 11:04

kp

La Corée du Sud a donné à la Corée du Nord la somme astronomique de 2,98 milliards de dollars entre 1998 et 2008 sous les gouvernements de Kim Dae Jung et de Roh Moo Yyun, selon un communiqué gouvernemental de Séoul daté du jeudi 1er décembre. Cela représente 50% de plus que l’aide accordée par la Chine sur la même période (1,9 milliards de dollars).

 

La somme donnée par Séoul comprend 1,84 milliards de contrats commerciaux, 544,23 millions payés au titre de voyages au centre touristique du Mont Kumgang, 450 millions payés pour l’organisation d’un sommet intercoréen, 41,31 millions de dollars pour la location à bail et les salaires du personnel nord-coréen du complexe industriel de Kaesong et 30,03 millions versés au titre de plusieurs programmes sociaux ou culturels.

 

Pendant ce même temps, la Corée du Nord a dépensé 500 à 600 millions de dollars pour développer des missiles à longue portée et 800 à 900 millions pour se doter d’armes atomiques. Les anciens dirigeants sud-coréens ont beau exclure que l’argent versé par Séoul ait pu être affecté à ces dépenses, il les a en tout cas aidées en relaxant les contraintes budgétaires du régime de Pyongyang.

 

Il reste également des cas où les deniers sud-coréens n’ont manifestement pas été employés comme prévu. En avril 2007, la Corée du Sud a donné 400 000 $ pour construire un centre de vidéoconférence pour aider les familles séparées par la guerre de 1950-53 à se retrouver ; la Corée du Nord n’a toujours pas commencé sa construction, et il se peut que l’argent ait été purement et simplement extorqué.

 

« La Corée du Nord demandait de l’argent pour n’importe quoi » selon un ancien responsable du ministère de la réunification. « Nous avions l’impression qu’elle cherchait à utiliser le programme de réunion des familles séparées par la guerre pour faire de l’argent. Pyongyang avait ainsi exigé une taxe de 1000$ pour chaque vidéoconférence, en plus de tout le matériel de prise de vue et de transmission de données prévu par l’accord de 2007. »

 

Un audit de l’Assemblée Nationale sud-coréenne a établi que la Corée du Nord avait également mis à contribution les chaînes de télévision de Séoul. Par exemple, KBS a donné 870 millions de dollars pour l’enregistrement puis la diffusion d’un concours de chant organisé à Pyongyang en 2003 pour célébrer l’anniversaire du Jour de la Libération. En 2005, SBS a versé 600 millions de dollars en liquide et 175 millions de fournitures diverses pour le concert que le chanteur sud-coréen Cho Yong Pil a donné à Pyongyang. En 2002, MBC a donné 280 millions de dollars et 5000 postes de télévision à l’occasion des deux concerts donnés à Pyongyang par Lee Mi Ja et par Yoon Do Hyun.

 

La Corée du Nord a également perçu des sommes considérables d’argent de la part de sociétés et d’associations sud-coréennes, tantôt officiellement mais tantôt sous la table. « Beaucoup de propriétaires d’entreprises du Sud rencontrent des problèmes de gestion de leurs succursales parce que les autorités nord-coréennes exigent beaucoup d’argent » dit Cho Bong Hyun, un chercheur au centre d’études économiques de la Banque Industrielle de Corée, ce qui semble suggérer que des pots-de-vin considérables ont été payés. Le propriétaire sud-coréen d’une usine de vêtements installée à Pyongyang le déclare : « Les pots-de-vin versés par les Sud-Coréens ne servaient d’abord qu’à régler des problèmes au cas par cas. Ils sont ensuite devenus systématiques. Une fois que les officiels nord-coréens ont goûté à l’argent, ils prennent l’habitude de parler corruption en préalable à toute discussion. »

 

Les sommes ainsi détournées par les autorités nord-coréennes sont impossibles à chiffrer. Leur utilisation n’est pas plus claire, bien qu’il semble probable que cet argent se soit retrouvé dans leurs poches et pas dans celles de l’état.

 

Les récentes affaires du Chon An puis de Yeonpyeong vont pousser le gouvernement de Séoul à revoir son programme d’aides à Pyongyang et à mieux contrôler l’emploi des fonds – s’il en reste…

 


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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 05:02

kpLes USA et la Corée du Nord ont achevé ce mercredi quatre jours de manœuvres navales et aériennes conjointes en Mer Jaune. Ces manœuvres étaient programmées depuis longtemps mais ont été présentées comme une réponse à la Corée du Nord qui a bombardé l’île sud-coréenne de Yeonpyeong le 23 novembre 2010.
 
La proximité de ce bombardement puis de ces manœuvres a amené Beijing à faire des effets de manche et à prendre des postures martiales – en vain – et Pyongyang à se livrer à son flot habituel d’invectives. Mais au-delà des mots, la Corée du Nord est restée insensible au déploiement de forces que constitue la présence d’un groupe de combat aéronaval américain.
 
Certains experts pensent que l’effet dissuasif de ces manœuvres restera limité. La Corée du Nord sait pertinemment que, tant que les armées américaines seront engluées au Moyen-Orient, elle sera relativement tranquille. Séoul devra encore compter sur la diplomatie pour régler les différends avec son bouillonnant voisin.
 
Toutefois, la Corée du Sud n’a pas intérêt à baisser la garde, sous peine de voir Pyongyang frapper encore.
 
Les manœuvres avaient commencé dimanche ; cinq bâtiments de guerre américains dont un porte-avions y participaient, ainsi que six bâtiments sud-coréens et plusieurs dizaines d’avions des deux nations. Elles ont simulé des raids aériens sur des positions ennemies, des interceptions d’avions et l’interdiction des eaux territoriales à une force navale adverse. À la demande des USA, elles ont aussi permis l’entraînement à l’interception de navires transportant des armes de destruction massive.
 
La présence du porte-avions à propulsion nucléaire USS George Washington et de ses 75 avions était sensée être un signe fort. Ses chasseurs F-18, qui sont supérieurs aux MiG-23 de la Corée du Nord, ont effectué un grand nombre de missions. Un MiG avait été repéré aux alentours de Yeonpyeong quelques jours avant l’attaque, probablement pour effectuer une repérage préalable au bombardement qui a tué quatre personnes.
 
La Corée du Sud prévoit de prolonger ces manœuvres par des tirs d’entraînement dans les régions côtières. Elle prépare également une autre série d’exercices avec les forces américaines avant la fin de l’année.
 
Pour restaurer sa capacité de dissuasion manifestement inadaptée, le Corée du Sud a déployé des lance-roquettes multiples sur l’île de Yeonpyeong.
 
En face, la Corée du Nord est restée impassible. Le Rodong Sinmun, journal officiel du Parti des Travailleurs Coréens, prétend que Pyongyang « ne cherche pas la guerre, mais ne la fuira pas lâchement. »
 
L’agence étatique de presse KCNA continue à diffuser ses communiqués habituels, montrant le quotidien du dictateur Kim Jong Il comme si de rien n’était : visite de sites et conseils de terrain sont au menu. En taisant les manœuvres et en insistant sur le train-train présidentiel, malgré la démonstration de force faite à sa porte, la Corée du Nord affiche ostensiblement sa nonchalance.
 
Pendant ce temps, à Séoul, le directeur des Services Nationaux de Renseignement de Corée du Sud, Won Sei Hoon, déclarait à l’Assemblée Nationale ce mercredi que « des attaques supplémentairs de la part de la Corée du Nord restent à craindre. »
 
La tension avait été plus palpable lors des manœuvres Team Spirit de 1993 : Pyongyang avait alors déclaré l’état d’alerte maximal. À cette époque, la première crise nucléaire de Corée du Nord commençait à prendre corps, et tout le monde attendait du gouvernement Clinton qu’il prenne des mesures. Mais aujourd’hui la situation est différente.
 
« Les armées américaines ont les mains liées en Irak et en Afghanistan. C’est ce qui explique que la Corée du Sud n’ait pas réagi fortement après le bombardement » selon un expert nord-coréen. « En outre, nous avons maintenant des armes nucléaires. »
 
Le président sud-coréen Lee Myung Bak a dit dans son allocution télévisée de lundi que la Corée du Nord « paiera le prix qu’il faut pour tout provocation à l’avenir. » Le ton de son discours a été considéré comme le plus ferme que le président, partisan de la ligne dure, a tenu jusqu’à ce jour, mais pour autant ce même président n’a pris aucune mesure spécifique à l’encontre de la Corée du Nord.
 
« Pour calmer la populace énervée, il est bon de bomber le torse », d’après un diplomate, « mais ce qui compte en réalité c’est le dialogue. »
 
De leur côté, les observateurs pensent que la Chine continuera à être indispensable au maintien du dialogue entre les deux Corées. « Si on insiste trop sur la confrontation militaire, nous risquons non seulement de voir la Chine prendre ses distances, mais également la Russie, qui nous en a prévenus » a déclaré un membre du gouvernement sud-coréen.
 
Le ministre sud-coréen des affaires étrangères Kim Sung Hwan a rencontré séparément ce mercredi la Secrétaire d’état américaine Hillary Clinton et le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov au Kazhakstan ; il est reparti avec l’assurance que les deux pays collaboreraient à la résolution de la crise.
 
Il est probable que la Corée du Sud formulera une proposition qui « n’énerve pas la Chine tout en l’encourageant à entreprendre des actions » lors du sommet des ministres des affaires étrangères du Japon, de la Corée du Sud et des États-Unis qui aura lieu à Washington lundi prochain, selon une source gouvernementale à Séoul.
 


Liens vers les articles précédents sur le même sujet :

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