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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:42

PC nord coreen

Les forces navales nord-coréennes (photo) n'ont qu'une espérance de vie très limitée cas de confrontation avec la marine US. Après plusieurs jours d'un mutisme attentif, Pékin vient de se réveiller et d'entrer dans la scène des rivalités inter-coréennes. Il reste à avoir ce qui motive ses prises de position pour le moins étonnantes.


 Avec la spontanéité qui les caractérise, les dirigeants chinois se sont lancés le vendredi 26 novembre, soit trois jours après le bombardement nord-coréen de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, dans un maelstrom d’intenses activités diplomatiques essentiellement dirigées contre les États-Unis, qui doivent entamer prochainement une série de manœuvres avec la marine militaire sud-coréenne.
 
Dans une déclaration de son ministère des Affaires étrangères relayée vendredi par l’agence de presse officielle Xinhua, la Chine met en garde contre « toute activité militaire menée dans notre zone économique exclusive sans permission. »
 
La zone économique exclusive (ZEE) dont il est question couvre presque la totalité de la Mer Jaune à l’ouest de la péninsule coréenne, et c’est précisément là que doivent avoir lieu les manœuvres. En droit maritime, la Chine n’a cependant aucun droit de contrôle de la navigation, que celle-ci soit marchande ou militaire, dans sa ZEE ; les seuls droits dont elle y bénéficie sont ceux de l’exploitation économique des fonds et des zones halieutiques. Toutes les nations sont dans le même cas : elles ont un droit de contrôle de la navigation dans leurs eaux territoriales (jusqu’à 12 milles marins des côtes), mais pas dans leur ZEE. Par ses déclarations, la Chine outrepasse ouvertement les limites du droit international, ce qui n’est pas sans signification.
 
Accroissant encore le niveau de tension que le bombardement du 23 novembre a créé, les médias étatiques de Corée du Nord ont également prévenu que les manœuvres étaient de nature à pousser la péninsule coréenne « à deux doigts de la guerre ».
 
L’Occident avait un temps espéré que la Chine userait de son pouvoir pour dissuader son allié historique nord-coréen de se lancer dans de nouvelles attaques, mais la déclaration officielle chinoise de mercredi n’a même pas condamné le bombardement de la veille sur l’île de Yeonpyeong, où vivaient 1350 civils sur 7 kilomètres carrés. Les tirs nord-coréens avaient fait quatre morts.
 
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, a rencontré l’ambassadeur de Corée du Nord et s’est entretenu par téléphone avec ses homologues américain et sud-coréen, mais le détail de leurs conversations n’ont pas été révélés. Un porte-parole du Département d’État américain a déclaré que c’était la secrétaire d’état, Hillary Rodham Clinton, qui avait appelé M. Yang.
 
L’agence Xinhua rapporte que M. Yang a souligné la « grande préoccupation » de la Chine au sujet de la situation, et a dit : « La priorité est maintenant de garder la situation sous contrôle, pour éviter la répétition d’événements similaires. » Sur ce point, la position de la Chine rejoint celle du ministre de la Défense démissionnaire de Corée du Sud, qui avait justifié son attentisme par la crainte d’une escalade guerrière.
 
Dans un autre communiqué relatif aux manœuvres navales qui doivent débuter lundi, un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Hong Lei, écrit : « Nous avons arrêté une position parfaitement claire sur cette question. Nous nous opposons à ce qui que ce soit entreprenne des manœuvres militaires dans notre zone économique exclusive sans permission. »
 
Cette déclaration unilatérale de souveraineté n’est pas sans rappeler quelques précédents. En 2001, des chasseurs chinois avaient intercepté et percuté un avion de reconnaissance électronique EP3-C américain volant hors des eaux territoriales mais dans le ciel de la ZEE.
 
Cette prise de position n’est pas sans rappeler non plus les velléités que la Chine a récemment manifesté de s’approprier l’archipel japonais des Senkaku et une grande partie de la Mer de Chine méridionale, s’attirant en cela les protestations officielles de Tokyo et de Hanoi.
 
En réponse, l’état-major de la septième flotte US, basée au Japon et qui doit participer aux manœuvres, a dressé la liste des fois où des porte-avions américains avaient opéré dans les eaux de la Mer Jaune, donc dans la ZEE chinoise. Le dernier de ces déploiements ne date que d’octobre 2009 ; la marine américaine souligne également que ses porte-avions ont plusieurs fois fait escale dans le port d’Incheon en Corée du Sud sans que cela ne pose jamais aucun problème : le George Washington en 2010, le John C. Stennis en mars 2009, le Ronald Reagan, le Nimitz et encore le George Washington en 2008.
 
Les États-Unis, qui ont déjà dépêché sur zone le George Washington et tout son groupe d’escorte suite à l’agression nord-coréenne sur Yeonpyeong, viennent de marquer encore une fois leur soutien à la Corée du Sud ce mercredi : le commandant en chef des forces américaines en Corée du Sud, le général Walter L. Sharp, s’est rendu sur Yeonpyeong pour se rendre compte des dégâts infligés par l’heure de bombardement auquel l’île a été soumise mardi.
 
Mais la Corée du Nord reste sur sa position de défiance, allant jusqu’à faire donner l’artillerie (sans viser le territoire sud-coréen) juste après cette visite. Kwon Ki Hyeon, porte-parole du ministre sud-coréen de la Défense Nationale, avait précisé que ces tirs n’avaient visé que des cibles à l’intérieur du territoire nord-coréen, et qu’il s’agissait probablement d’un entraînement ou d’une tentative d’intimidation de la garnison sud-coréenne de l’île, qui est à portée de canon des batteries de Pyongyang. Les dépêches d’information relatives à ces derniers tirs avaient alarmé Séoul, échaudée par les événements de la veille, et alors que les images des maisons détruites et des colonnes de fumée passaient en boucle sur tous les écrans de télévision.
 
La plupart des habitants de l’île ont été évacués, à l’exception de quelques personnes âgées qui bénéficient d’abris antiaériens près de chez elles. La diffusion par la télévision sud-coréenne d’images montrant les ruines des maisons des pêcheurs, le mobilier pulvérisé, les cratères des explosions, les jouets d’enfants éparpillés dans les décombres calcinés, les colonnes de fumée noire et la douleur des mères des deux victimes civiles, a rappelé aux Sud-Coréens la réalité de la menace du Nord, bien plus que ne l’avaient fait les reportages sur le torpillage du Chon An (ou Cheonan) en mars 2010 qui avait pourtant fait 46 victimes – toutes militaires.
 
Pour autant, et malgré la destruction de maisons, d’un bureau de poste et d’une supérette, il ne semble pas que la population civile ait été spécifiquement visée. Un grand nombre d’impacts du bombardement de mardi ont été observés à l’intérieur des terrains militaires. Les quelques 1000 fusiliers marins de la garnison sont protégés par des casemates en béton ou dans des nids de mitrailleuses en tranchée ; des photos prises pendant l’attaque montrent les casemates enveloppées de volutes de flammes et criblées d’éclats de shrapnels.
 
La reprise des tirs nord-coréens le lendemain même de l’attaque principale interpelle quant à la volonté affichée de Pyongyang de s’opposer, si besoin par la force, aux manœuvres navales de lundi.
 
Les autorités américaines ont encouragé la Chine à user de son influence sur la Corée du Nord pour calmer le jeu. Mercredi, Mme Clinton a appelé son homologue chinois, selon un responsable américain. Ce que confirme Philip J. Cowley, porte-parole du Département : « La secrétaire d’état a pressé la Chine d’envoyer un message clair disant que le comportement de la Corée du Nord était inadmissible ».
 
La Corée du Nord représente un épineux problème diplomatique pour son voisin chinois. Pékin s’obstine à lui garder son soutien pour plusieurs raisons. D’une part, la Chine n’a aucune envie d’assister à la réunification (par la force ou par tout autre moyen) des deux Corées car cela étendrait la zone d’influence américaine à ses portes. D’autre part, Pékin a en projet d’aider la Corée du Nord à développer économiquement ses provinces les plus septentrionales, où la construction de ports de commerce est à l’étude ; de telles plates-formes pourraient servir de débouchés aux industries de la province chinoise du Heilongjiang (l’ancienne Mandchourie que les Japonais avaient occupée), et Pékin n’a aucune envie de renoncer à la perspective d’accéder facilement à ces ports en eaux profondes.
 
« Les enjeux sont parfaitement clairs » pour Daniel Pinkston, spécialiste de l’Asie du Nord auprès du Groupe des Crises Internationales (du Département d’État) : « la Chine ne prendra aucune mesure qui pourrait gêner la Corée du Nord. Qu’adviendra-t-il si elle laisse le champ libre à la Corée du Nord ? On a assisté successivement à des essais de tir de missiles, à la mise en place d’un programme nucléaire, et maintenant à des tirs d’artillerie. »
 
Les manœuvres de lundi étaient prévues de longue date, sans que la date ait été définitivement arrêtée jusqu’à l’agression de mardi dernier. Le président Obama avait alors fixé à lundi le début des exercices, envoyant là un signe de ferme soutien à Séoul. Le thème des manœuvres n’a pas été modifié depuis des mois, et l’attaque sur Yeonpyeong n’y changera rien : le porte-avions USS George Washington, avec son groupe aérien au complet et ses quatre navires d’accompagnement, participera à l’entraînement opérationnel des unités de combat de la marine sud-coréenne.
 
La Corée du Nord a mis en garde samedi sur les « conséquences imprévisibles » qu'auront les manœuvres de lundi. « Si les États-Unis amènent finalement leur porte-avions en Mer Jaune, personne ne peut en prévoir les conséquences », a affirmé Pyongyang dans un communiqué diffusé par l'agence officielle KCNA. Peu avant, le régime stalinien avait promis de « frapper sans pitié » en cas de violation de son espace souverain.
 
Il reste à savoir quel sera le comportement de la Chine, après ses récentes prises de position aussi martiales qu’illégitimes. Le régime de Pékin profite-t-il de la crise pour essayer de prendre l’ascendant sur les Américains, ou bien a-t-il des renseignements sérieux attestant que Pyongyang est déterminé à aller jusqu’au bout ? Toujours est-il que le soutien affiché à son voisin du Nord n’incite pas ce dernier à revenir à de meilleurs sentiments…
 


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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 02:05

kp

L'Armée Populaire Coréenne (APC) vante la précision de ses tirs et la légitimité du bombardement de l'île de Yeonpyeong le 23 novembre. Décodage.


La Corée du Nord explique que le bombardement de la base militaire de l’île de Yeonpyeong était « précis ».  Le communiqué oublie de dire que plus de la moitié des projectiles ont raté l’île, et qu’un village de pêcheurs a été atteint.

 
Relayé par l’agence de presse nord-coréenne KCNA (Korean Central News Agency), un communiqué du Comité Nord-Coréen pour la Réunification Pacifique de la Mère Patrie affirme que les soldats « ont infligé des coups justes, directs et précis sur l’île de Yeonpyeong, et en particulier sur le site d’artillerie fantoche qui avait tiré directement dans nos eaux territoriales. »
 
Enchaînant les  affirmations typiques de la Corée du Nord, le comité poursuit : « Notre nature est de répondre coup pour coup, affrontement pour affrontement, guerre pour guerre » puis « nous l’enseigneront sans pitié à quiconque violerait notre dignité et notre indépendance. »
 
Et de poursuivre sur le même ton : « Si l’affrontement s’intensifie et débouche sur une guerre, ceux qui aiment les flammes périront par le feu. Le temps des mises en garde orales est terminé. »
 
Le Comité a encore essayé de faire porter la responsabilité de l’attaque par la Corée du Sud : « Qui donc resterait passif tandis que quelqu’un le bombarde de manière agressive sur son propre sol ? » ou encore « Après avoir déclenché un incident, blâmer les autres est une méthode bien connue des envahisseurs et des bellicistes. »
 
Avant la publication du communiqué du Comité Nord-Coréen pour la Réunification Pacifique de la Mère Patrie, Pyongyang avait déjà justifié le bombardement par la voix du Haut Commandement de l’Armée Populaire de Corée dès le 23 novembre, par la Société de la Croix-Rouge de Corée et le Ministère des Affaires étrangères le 24, puis par la Mission Panmunjon le 25.
 
Dépassant la dialectique traditionnelle des officines nord-coréennes, il convient de confronter ces propos aux faits qu’ils prétendent décrire.
La « précision » de frappe de l’artillerie nord-coréenne est telle que plus de la moitié des 170 projectiles tirés en direction de l’île sont tombés à l’eau, ratant ainsi une île de 7 kilomètres carrés. Un grand nombre des quelque 80 qui ont effectivement atteint l’île ont manqué les batteries d’artillerie officiellement visées, et détruit plusieurs maisons d’un village de pêcheurs.
Quant aux tirs que l’armée sud-coréenne aurait effectués « directement dans les eaux territoriales » de son voisin du nord, l’argument ne tient qu’à condition de considérer que l’archipel des Yeonpyeong appartient à la Corée du Nord, ce que revendique Pyongyang mais qui est contraire à l’armistice de 1953.
 


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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 01:55

KCNA

Dans un communiqué de sa Mission Panmunjom, l'Armée Populaire de Corée (APC) justifie le bombardement de Yeonpyeong. Traduction d'un communiqué publié le 25 novembre par l'agence de presse nord-coréenne KCNA.


La Mission Panmunjom de l’APC envoie un avertissement au parti des forces américaines
  
Pyongyang, le 25 novembre [KCNA]
 
Comme précédemment rapporté, les forces bellicistes de l’état fantoche de Corée du Sud se sont livré mardi à une grave provocation militaire en tirant des obus jusque dans les eaux territoriales de la République Démocratique de Corée du Nord (RDCN) dans la Mer de Corée Occidentale [nom coréen de la Mer Jaune, NdT].
 
Les forces armées révolutionnaires de la RDCN ont effectué rapidement et fermement une contre-attaque physique à l’encontre des provocateurs qui ont osé tirer des obus à l’intérieur des eaux territoriales de la RDCN alors qu’ils organisaient les manœuvres sous le nom de code Hoguk et sur le thème d’une guerre d’agression contre la RDCN.
 
Ceci a confirmé encore une fois l’inébranlable détermination de l’armée de RDCN à ne laisser personne enfreindre, ne serait-ce que d’une manière infime, l’inviolabilité de ses eaux territoriales.
 
Puis vint du parti des forces U.S. un communiqué blâmant la RDCN sous l’absurde accusation que le bombardement récent avait visé un secteur relevant de sa responsabilité militaire et constituait « une violation des accords d’armistice ».
 
La Mission Panmunjom de l’Armée Populaire de Corée (APC) a expédié ce jour un avertissement au parti des forces US relatif à sa tentative de présenter l’incident de manière erronée en protégeant de manière insensée les forces fantoches de Corée du Sud qui se sont aventurées à tirer les premières en direction de la RDCN :
 

« Les tirs effectués par les bellicistes fantoches de Corée du Sud à l’intérieur des eaux territoriales de la RDCN en Mer de Corée Occidentale le 23 novembre constituent une provocation militaire préméditée et délibérée de A à Z et, de fait, un acte de guerre.
 
Le 22 novembre, les forces fantoches de Corée du Sud n’ont pas eu de scrupules en annonçant qu’elles allaient tirer des obus dans les eaux territoriales de la RDCN depuis les pièces d’artillerie déployées sur l’île de Yeonpyeong [Yonphyong en coréen] dans le cadre des manœuvres Hoguk simulant une guerre d’agression contre la RDCN, aggravant la situation dans la péninsule coréenne.
 
Suite à quoi la RDCN a envoyé un avertissement téléphonique aux armées fantoches sud-coréennes le 23 novembre à 8h du matin pour leur recommander fortement de renoncer immédiatement à leur intention de tirer des obus dans les eaux territoriales de la RDCN. Dans son avertissement, la RDCN prévenait très sérieusement que si sa demande n’était pas prise en considération, les armées fantoches s’exposeraient à une contre-attaque physique déterminée et seraient tenues comme pleinement responsables de toutes les conséquences qui en découleraient.
 
Les forces fantoches de Corée du Sud, hystériquement obsédées par l’invasion de la RDCN, se sont livrées à des provocations militaires ô combien téméraires en tirant les premières des obus dans les eaux territoriales de la RDCN en Mer de Corée Occidentale en utilisant pour cela les pièces d’artillerie déployées sur l’île de Yonphyong, contrecarrant ainsi les efforts répétés faits par la RDCN pour empêcher une confrontation militaire et préserver la paix et la stabilité dans les dites eaux.
 
L’île, de ce fait, a joué le rôle d’un avant-poste depuis lequel une provocation militaire a été perpétrée à l’encontre de la RDCN et elle a mérité la punition infligée par l’armée de RDCN en application de ses mesures de légitime défense.
 
Dans son communiqué, la Mission Panmunjom de l’APC insiste particulièrement sur le fait que le parti des forces US est également à blâmer pour cet incident.
 
La Mer de Corée Occidentale est devenue sujet de dispute et est continûment exposée au danger d’une confrontation et d’un affrontement entre le nord et le sud à cause de l’illégale Limite Nord imposée unilatéralement par les USA à l’intérieur même des eaux territoriales de la RDCN. De ce fait, les USA ne peuvent se dérober à leur responsabilité dans le récent bombardement.
 
Si le parti des forces US recherche sincèrement la détente dans la péninsule coréenne, il ne devrait pas protéger de manière insensée les forces fantoches sud-coréennes mais plutôt les contrôler étroitement de manière à ce qu’elles ne puissent plus commettre de provocations militaires aventureuses telles que les intrusions dans les eaux territoriales de RDCN et les tirs d’artillerie dans le but de défendre l’illégale Limite Nord.
 
La situation qui prévaut actuellement tend à prouver que ce sont les forces fantoches sud-coréennes qui ont réellement violé les accords d’armistice et que personne d’autre que les USA ont allumé le conflit dans les eaux susdites.
 
Malgré cette réalité crue, les armées US et les forces fantoches sud-coréennes envisagent stupidement de se lancer dans des provocations supplémentaires, destinées à orchestrer une nouvelle farce comique comme celle de l’affaire du Cheonan, en serrant les rangs, en discutant encore et encore d’une déclaration de l’état d’urgence ou de telle réunion des ministres en charge de la sécurité, au lieu de tirer les leçons appropriées des récents bombardements.
 
L’Armée Populaire de Corée répliquera sans hésitation en seconde et en troisième frappe de représailles si les bellicistes fantoches de Corée du Sud s’engagent dans une nouvelle provocation militaire téméraire, hors de toute raison sensée.
 
Les USA seraient bien avisés d’abandonner leurs mauvaises habitudes invétérées à exciter les autres et à falsifier la vérité sur la situation. »
 


Lien vers le site anglophone de l'agence de presse KCNA.


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