Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
  • Contact

Recherche

Archives

4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 04:41

Amelia_Earhart.jpg

 

Le mystère de la disparition d’Amelia Earhart en 1937 pourrait être résolu grâce à une photo.
 
Une équipe d’enquêteurs spécialisés en traitement d’images se penchent sur une vieille photo, prise en 1937, qui pourrait prouver que l’aviatrice ne s’est pas écrasée en mer au cours de son tour du monde en avion, mais qu’elle aurait réussi à se poser sur un atoll isolé au milieu du Pacifique.
 
L’image en question fait l’objet d’un traitement informatique poussé afin d’en extraire une trace de réparation sur une tôle de l’avion. L’espoir des chercheurs est de prouver que cette réparation correspond à celle retrouvée sur un débris d’avion retrouvé sur un atoll inhabité de Micronésie.
 
Un des spécialistes d’Amelia Earhart pense que les rivets posés à l’occasion de cette réparation (et qui n’ont pas été posés comme en usine, ni au même endroit) pourrait prouver irréfutablement que l’avion est celui dont des débris d’épave ont été retrouvés sur l’atoll Gardner dans les îles Gilbert, aujourd’hui appelé l’atoll de Vanikoro dans l’archipel des Kiribati.
 
S’il se confirme que l’aviatrice a réussi à poser sont bimoteur Lockheed sur Vanikoro, cela signifie qu’elle est probablement morte de faim, de soif ou de maladie, au lieu de mourir avec son navigateur Fred Noonan dans le crash de son avion à court d’essence.
 
La photo en question a été prise le 1er juin 1937 par un reporter du Miami Herald. Amelia Earhart s’apprêtait à repartir pour Puerto Rico, dans sa deuxième tentative de circumnavigation.
 
Elle venait de passer huit jours à Miami où son Lockheed Electra 10E avait subi des réparations. Sur la photo, on distingue clairement une plaque rectangulaire brillante qui avait été rajoutée à l’arrière de l’avion pour en rapiécer le revêtement. Cette plaque était en relief par rapport à la surface du revêtement.
 
Ric Gillespie, directeur de l’association The International Group of Historic Aircraft Recovery (TIGHAR), pense que la même plaque apparaît sur une tôle d’aluminium récupérée en 1991 sur Vanikoro.
 
Il explique : « Si le traitement de l’image permet de l’améliorer suffisamment, on pourra établir que le schéma de rivetage de la réparation correspond à celui de l’épave. Ce serait une preuve définitive qu’elle a fini sur l’île, et qu’elle ne s’est pas perdue en mer. »
 
La plus énigmatique disparition d’avion avant celle du vol MH370 pourrait ainsi être résolue.
 
Amelia Earhart a disparu en juillet 1937. Au décollage de Lae en Nouvelle-Guinée, une antenne s’est arrachée de son Lockheed Electra, privant son navigateur d’un moyen de trouver la route à suivre. L’avion visait l’île Howland, au sud des îles Hawaii et à quelque 2500 miles (4600km) de Lae.
 
Dix-neuf heures plus tard, les Garde-Côtes Américains l’ont entendue envoyer plusieurs messages de détresse. Elle volait alors au-dessus de l’eau, apparemment perdue et à la recherche d’une île. Et puis plus rien.
 
L’atoll de Gardner a commencé à attirer l’attention en 1960, quand un ancien fusilier marin a déclaré à un journal de San Diego, en Californie, qu’un autochtone lui avait raconté en 1946 qu’il était allé sur l’atoll en 1938 avec d’autres hommes. Ils y auraient découvert un squelette humain et une chaussure de femme – rappelons que les Micronésiens ne portent pas de chaussures – près d’un âtre où se trouvaient encore les restes d’un oiseau de mer et d’un poisson.
 
Les Micronésiens ont dit avoir remis les ossements à l’administration coloniale britannique, ce que confirment les archives militaires britanniques. Mais personne ne sait où sont passés ces os.
 
En 1991, l’équipe de Ric Gillespie a trouvé un morceau de métal sur Vanikoro. L’analyse a montré qu’il était fait d’un alliage d’aluminium utilisé en construction aéronautique aux USA dans les années 1930. Mais le schéma de rivetage visible sur ce débris n’était pas celui d’un Lockheed de série…
 
Ric Gillespie attend fébrilement les résultats du traitement d’image. Il sera peut-être bientôt déçu, peut-être ravi. Ou peut-être encore invité à chercher et chercher encore.
 


Liens :


Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 10:12

ShinzoAbe_JMSDF.jpg

Le mardi 1er juillet 2014, le premier ministre japonais Shinzō Abe a approuvé un changement important de la posture de défense de son pays.
 
Son Cabinet a en effet mis à jour le document officiel d’interprétation de l’Article 9 de la Constitution japonaise, article par lequel le Japon renonce à la guerre comme moyen de régler ses différends.
 
Selon la nouvelle interprétation, les forces armées japonaises peuvent être utilisées « comme moyen d’autodéfense » dans des opérations internationales menées sous mandat du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
 
D’aucuns crient au loup : pour la première fois depuis 1945, le gouvernement japonais pourrait ordonner un déploiement de ses armées outre-mer dans le cadre d’une opération mandatée par l’ONU et dans laquelle les intérêts japonais sont en jeu.
 
Le premier ministre, qui sait que près de 60% de son opinion publique est défavorable à l’idée d’une action militaire à l’étranger, a tenu à rappeler qu’il ne s’agissait toujours que d’assurer l’autodéfense du Japon en cas d’agression, sans attendre que l’ennemi soit sur son sol ou qu’il ait frappé le territoire. L’esprit de la Constitution pacifiste du Japon n’est pas changé.
 
Il rappelle aussi une vérité crue : si le Japon sait se défendre, il risque moins de se faire attaquer – une maxime que n’aurait pas reniée Végèce.
 
Le texte adopté par le Cabinet va désormais servir à préparer un projet de loi qui sera ensuite soumis à la Diète (la chambre basse du parlement japonais) pour délibération.
 
Il reste à réentraîner les Forces Japonaises d’Autodéfense à une intervention outremer dans un contexte de coopération internationale. Ce ne sera pas le défi le plus simple à relever. Elles n'en ont acquis qu'une petite expérience en participant à la protection du trafic maritime contre les pirates somaliens et en expédiant des Casques Bleu au Cambodge et au Soudan, et en participant – souvent très modestement – à quelques grandes manœuvres internationales qui leur ont permis de roder quelques procédures.
 


Partager cet article
Repost0
1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 11:01

NK garde frontieres

 

La Corée du Nord va juger deux ressortissants américains qu’elle accuse d’avoir mené des activités hostiles envers son pays.
 
Le lundi 30 juin 2014, l’agence de presse officielle du régime, KCNA (Korea Central News Agency), a publié un communiqué selon lequel les enquêtes concernant Matthew Todd Miller et Jeffrey Edward Fowle, entrés séparément en Corée du Nord avec des visas de tourisme, avaient mis à jour suffisamment de preuves et de témoignages pour qu’ils soient traduits en justice.
 
Dans son communiqué, KCNA n’a pas détaillé les activités hostiles dont ils se seraient rendus coupables.
 
Matthew Todd Miller avait été arrêté le 10 avril 2014 alors qu’il cherchait à rentrer en Corée du Nord pour y demander l’asile politique. Il se serait emporté contre les fonctionnaires qui le contrôlaient et, de rage, aurait déchiré son visa.
 
Jeffrey Edward Fowle, quant à lui, a été arrêté début juin. Entré en Corée du Nord le 29 avril 2014, il aurait été arrêté en même temps que trois autres membres d’un groupe en voyage organisé parce qu’ils avaient laissé une Bible dans un hôtel.
 
Par le passé, la Corée du Nord s’est déjà livrée à des arrestations arbitraires et à des simulacres de jugement à charge, dans le seul but de forcer les Américains à venir discuter avec eux, ce qui donne de l’importance au régime en place à Pyongyang, ou à négocier quelque chose avec le régime.
 


Lien : Bible interdite en Corée du Nord


Partager cet article
Repost0