Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
  • Contact

Recherche

Archives

26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 04:11

hiddencash.jpg

 

Jason Buzi , le millionnaire américain qui comptait organiser une chasse au trésor à Paris le 28 juin en cachant 2000€ dans des parcs publics et en lançant une course aux indices sur Twitter, s’est vu opposer une fin abrupte de non-recevoir par les pouvoirs publics.
 
Dans un courriel envoyé ce mercredi 25 juin 2014, le directeur du cabinet du préfet de police lui a rappelé (en français, conformément à la loi) que « la distribution d’argent dans l’espace public est interdite par la loi pénale française (…) [et que] les auteurs du délit sont passibles d’une peine de six mois d’emprisonnement et à une amende de 30 000 Euros.»
 
Envoyé une semaine après la demande d'autorisation, cette réponse précise que « lors d’une précédente distribution gratuite d’argent dans l’espace public organisée à Paris par une société privée en novembre 2009, des troubles à l’ordre public ont été constatés » (lors de l’annulation in extremis du jeu…) et que « pour toutes ces raisons, nous sommes désolés de devoir répondre que votre initiative ne peut se tenir à Paris. Cette analyse est valable d'ailleurs pour l'ensemble du territoire national. »
 
Jason Buzi avait aussi adressé une lettre ouverte aux Parisiens le week-end dernier pour expliquer sa démarche et tenter d’amadouer les pouvoirs publics. Peine perdue : sa chasse au trésor 2.0 twitter@hiddencash devrait désormais prendre la direction de Madrid sans passer par la case Paris.

 


Partager cet article
Repost0
24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 06:54

Greenpeace-copie-1.jpg

 

Les militants allemands de Greenpeace admettent mal les 3,8 millions d’Euros que l’organisation écologiste a perdus suite à une opération hasardeuse d’un de ses employés. Sept cents d’entre eux, écœurés de voir leur association jouer à la roulette sur les places financières comme une vulgaire banque, ont rendu leur carte.
 
Officiellement, cette perte de 3,8 millions d'Euros est due à « une grave erreur de jugement » d'un salarié qui n'aurait pas « agi dans un but personnel ». Présente dans 40 pays, l'ONG passe, comme n'importe quelle multinationale, des contrats avec des sociétés tierces qui achètent des devises à des taux fixes afin de se protéger des fluctuations des monnaies sur les marchés financiers. Mais un employé de Greenpeace a eu la mauvaise idée de parier sur un Euro faible au second semestre 2013 alors que la devise s'est appréciée durant cette période.
 
Cette affaire tombe au plus mauvais moment pour l'organisation écologiste, dont les comptes étaient déjà dans le rouge. Son rapport annuel pour l'année 2013, qui va bientôt être publié, va révéler une perte de 6,8 millions d'Euros – dans lesquels les 3,8 millions ne sont pas comptabilisés.
 
La direction de l'ONG serait également le théâtre de débats houleux concernant la réorganisation de l'association. Selon le journal allemand Der Spiegel, son directeur, Kumi Naidoo, souhaiterait accorder plus de marge de manœuvre aux filiales en leur permettant de choisir certains de leurs thèmes de campagnes. Mais cette décentralisation (qui permettrait peut-être de mobiliser plus de donateurs et de mécènes) ne fait pas que des heureux dans une organisation où le pouvoir est encore très centralisé à Amsterdam.
 
En tout cas, une chose est sûre : le réchauffement climatique est parfois plus facile à prédire que la montée ou la descente des cours boursiers... Et il ne fait pas bon se tromper en spéculation quand on vit de la générosité publique.
 
Notons que, en France, Greenpeace n’a pas enregistré d’exode massif de ses membres. Mais c’est en France, pays où le bon peuple est très tolérant envers les erreurs de gestion des deniers publics, c’est-à-dire de l’argent des donateurs en l’occurrence.
 


Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 13:58

Sting_1966.jpg

 

Les enfants du chanteur Sting ne doivent pas s’attendre à hériter de la fortune de leur père, estimée à 225 millions d’Euros.

 
Le chanteur,  aujourd’hui âgé de 62 ans, pense en effet que ça leur ferait plus de mal que de bien. « Ils n’ont qu’à bosser. Tous mes enfants le savent, c’est rare quand ils me demandent quelque chose, ce que j’apprécie. Évidemment, s’ils avaient des problèmes, je les aiderais, mais je n’ai jamais vraiment eu besoin de le faire. Ils ont cette éthique du travail qui les pousse à vouloir réussir par leur propre mérite. »
 
Et de fait, il ne prévoit pas de laisser grand-chose à ses six enfants, âgés de 18 à 37 ans. « Je les ai prévenus qu’il ne restera plus beaucoup d’argent, parce que nous le dépensons », explique-t-il. « Nous avons pris de nombreux engagements. Ce qui rentre, nous le dépensons, et à la fin il n’en reste pas grand-chose. »
 
Sting, de son vrai nom Gordon Sumner (photo prise en 1966), a grandi dans une famille de la classe ouvrière à Wallsend, sur les bords de la Tyne. Le long chemin qui l’a mené à la célébrité et à la fortune a commencé dans des pubs, où il jouait de la musique toute la nuit pour une paye de 10£ (12,50€ au cours actuel). Il dit que c’est ça qui lui a donné sa résilience et sa volonté. Quand il compare ce par quoi il est passé et la rapidité et la facilité avec lesquelles Justin Bieber est devenu célèbre, il lâche : « Si on m’avait tout apporté sur un plateau, je ne suis pas sûr que j’aurais apprécié, ni même si j’aurais survécu. »
 
Il se souvient d’un jour où la reine était venue faire une visite aux chantiers navals de Swan Hunter, près de l’endroit où il vivait avec ses parents. Il s’était fait à lui-même une promesse d’enfant : « Un jour, je serai riche, célèbre, je réussirai et je conduirai une Rolls-Royce comme elle. »
 
Parti de peu, le jeune Gordon Sumner veut aujourd’hui laisser à ses enfants une morale que n’aurait pas reniée le laboureur de la fable. Et qu’il leur a inculquée depuis leur naissance. En un sens, Elizabeth II n’aura pas eu leur chance.
 


Partager cet article
Repost0