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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 13:09

Pyongyang_supporters.jpg

 

En ce moment, dans la tiédeur de la nuit de juin, l'obscurité de Pyongyang brille d'inhabituels halos de lumière. Chaque soir, des foules d'hommes, parmi lesquels de nombreux conscrits en uniforme, s'agglutinent devant des écrans géants installés à certains points névralgiques de la capitale nord-coréenne.
 
Cette année, les habitants du pays le plus fermé de la planète ont eux aussi le droit de s'abreuver d’images de la Coupe du Monde de football. Pour la première fois, les principaux matches en  sont retransmis par la télévision d'État, bien que l'équipe nationale ne soit pas qualifiée – ou peut-être grâce au fait qu’on ne risque pas de la voir perdre. Cette largesse inconsidérée est accordée par le leader suprême Kim Jong-un, qui a fait du sport un but politique donc une cause nationale.
 
La télévision diffuse cependant les grands matches avec au moins 24 heures de décalage. Et les matches ne sont pas complets : il s'agit de résumés d'environ cinquante minutes des plus belles actions. Il ne faudrait tout de même pas que les habitants de Pyongyang voient à quoi ressemble la nuit dans les rues de Rio de Janeiro. Ni que la compagnie nationale d’électricité soit obligée de fournir du courant pendant plusieurs heures d’affilée sans coupure.
 
Dans un coin de l'écran, un petit logo est brouillé. Il s'agit de celui de la chaîne sud-coréenne d'où proviennent les images. La mondialisation a ses limites.
 




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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 01:08

armee_russe.jpg

 

Ce vendredi 20 juin 2014, les USA ont mis en garde la Russie pour avoir déployé des soldats près de la frontière avec l'Ukraine et pour avoir concentré du matériel militaire dans le Sud-Ouest russe afin d'appuyer les séparatistes ukrainiens.
 
« Nous disposons de nos propres informations selon lesquelles la Russie a redéployé des forces militaires à sa frontière avec l'Ukraine », a déclaré la porte-parole du département d'État Jennifer Psaki, confirmant ce qu'avait confié plus tôt un responsable de l'administration Obama.
 
Les troupes russes n'étaient pas venues aussi près du territoire ukrainien depuis leur invasion de la Crimée, a affirmé Mme Psaki.
 
Alors que les Occidentaux s'étaient félicités il y a plusieurs semaines d'un retrait de dizaines de milliers de soldats russes massés à la frontière ukrainienne, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a accusé jeudi Moscou de procéder à un nouveau renforcement militaire à la frontière.
 
Il a parlé d'un pas en arrière regrettable, la Russie s'est dite surprise et a démenti ces allégations.
 
Mais d'après Washington, Moscou entend apporter un soutien actif aux combattants séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine.
 
« En outre, des chars supplémentaires (...) et de l'artillerie sont concentrés sur un site militaire russe, dans le sud-ouest du pays, à proximité de la frontière ukrainienne », a affirmé la porte-parole de la diplomatie américaine.
 
Les États-Unis avaient déjà accusé (preuves à l’appui) il y a une semaine la Russie de faire passer, depuis le Sud-Ouest russe vers l'Est ukrainien, des chars et des lances-roquettes pour les rebelles.
 
« Nous avons des informations selon lesquelles des chars supplémentaires ont été préparés pour quitter ce site dans le Sud-Ouest russe », a encore accusé le département d'État.
 
Par ailleurs, les États-Unis ont prévenu la Russie qu'ils ne tolèreraient pas la présence et encore moins l'intervention de troupes russes dans l'est de l'Ukraine. « Nous surveillons la situation de près. Nous n'accepterons, sous aucun prétexte, l'emploi de forces militaires russes dans l'est de l'Ukraine », a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest. « Nous n'avons aucune preuve que les unités militaires russes arrivant dans la région sont liées à une quelconque sorte de mission de sécurité à la frontière. »
 
Le président ukrainien Petro Porochenko a dévoilé vendredi un ambitieux plan de paix pour l'Est séparatiste pro-russe. Il s'en est entretenu au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine, mais les conditions ont été dénoncées par les insurgés et par Moscou.
 
Mme Psaki du département d'Etat a salué un cessez-le-feu unilatéral du côté ukrainien, appelant les rebelles pro-russes et la Russie à être des partenaires pour que le cessez-le-feu soit efficace et conduise à une désescalade de la crise internationale.
 
Mais pour Moscou, la manœuvre ressemble à un ultimatum lancé aux rebelles : s’ils refusent le cessez-le-feu, ils pourraient encourir les foudres des forces armées ukrainiennes.
 
Une raison, sans doute, de masser préventivement des troupes à la frontière, pour obliger l’armée ukrainienne à y maintenir d’importants effectifs qu’elle pourrait utiliser contre les rebelles, et pour préparer un nouveau transfert de matériel de guerre aux rebelles.
 


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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 08:34

Damaturu

 

Au Nigeria, au moins 14 personnes sont mortes et plusieurs autres ont été blessées dans l’explosion d’une bombe transportée par un candidat au suicide, alors qu’elles regardaient un match de la Coupe du Monde de football.
 
L’attentat a eu lieu le mardi 17 juin 2014 à Damaturu, capitale de la province de Yobé, peu après le début du match entre le Brésil et le Mexique. Selon des témoins, un triporteur taxi s’est approché des spectateurs amassés autour d’un écran en plein air devant une échoppe avant que la bombe n’explose, causant d’importants dégâts aux commerces et aux maisons alentours.
 
La police a annoncé un bilan de 14 morts et 26 blessés. Un employé de l’hôpital local a fait état de 21 corps.
 
Parmi les morts et les blessés, on compte plusieurs enfants.
 
L’attentat n’a pas été revendiqué mais le groupe islamiste armé Boko Haram, hostile à toute forme de culture occidentale, est soupçonné d’en être l’instigateur. Plusieurs experts avaient prévenu que les militants islamistes pourraient chercher à s’en prendre à des foules regardant les matchs de foot sur des lieux publics au Nigeria, au Kenya et en Ouganda – comme ils l’avaient déjà fait en 2010 en Ouganda.
 




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