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  • : Le livre d'heures de Dom Bosco
  • : Commentaires au hasard des actualités, par un père et ses jeunes fils qui vont chercher l'info au lieu d'absorber passivement celle qu'on leur sert.
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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 04:27

decapitation

 

Le jeudi 26 juin 2014, deux Saoudiens condamnés à mort pour enlèvement et viol de mineurs ont été décapités au sabre dans le nord et le centre du royaume.
 
Issa ben Mohammed al-Rachidi, condamné pour l'enlèvement et le viol d'un mineur, a été exécuté à Hael dans le nord du royaume, a précisé le ministère dans un premier communiqué.
 
Dans la région de Qassim, au nord de Ryad, un autre Saoudien, Hammad ben Mechhen al-Rachidi, a été exécuté après avoir été condamné à mort pour avoir enlevé et violé un enfant de 7 ans avant de le tuer.
 
Ces décapitations portent à 15 le nombre de personnes exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l'année.
 


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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 11:18

Masanori_Kawasaki.jpg

 

Au matin du jeudi 26 juin 2014, un condamné à mort a été pendu au Japon, le premier cette année et le neuvième depuis le retour des conservateurs au pouvoir en décembre 2012.
 
Le condamné exécuté jeudi à 68 ans, Masanori Kawasaki, avait été jugé coupable d’un triple meurtre à l’arme blanche il y a sept ans, celui de sa belle-sœur et de ses deux petites-filles dans leur maison de Sakaide dans la préfecture de Kagawa (photo). « C’était un cas de cruauté extrême et l’exécution n'a été décidée qu'après mûre réflexion », a déclaré le ministre de la Justice, Sadakazu Tanigaki.
 
En novembre 2007, Masanori Kawasaki s’était introduit dans la maison de sa belle-sœur Keiko Miura, 58 ans, et l’avait poignardée à plusieurs reprises. Il avait également tué deux des petites-filles de la victime, Akane Yamashita, 5 ans, et sa sœur Ayana, 3 ans. Puis il avait tenté de camoufler son geste en enterrant les trois corps dans les alentours. La Cour Suprême du Japon avait confirmé sa condamnation à mort en juillet 2012.
 
Un autre condamné pour le meurtre de deux personnes entre 1986 et 1989 devait être également exécuté : Shigeo Okazaki, 60 ans. Mais il est mort d’un arrêt respiratoire juste quelques heures avant que le bourreau ne fasse son office. Après ce décès et l’exécution de jeudi, il reste 128 condamnés dans le couloir de la mort au Japon.
 
Malgré un large soutien de la population à la peine capitale, le pays n’avait exécuté personne en 2011, une première pour une année pleine en près de 20 ans, du fait de la non signature des ordres nécessaires par les différents ministres de la Justice de centre gauche qui s’étaient succédés cette année-là. Ce petit moratoire de fait avait créé une situation ubuesque, la justice continuant à condamner des gens à mort et à les faire placer à l’isolement strict en attendant que cela fût fait, et le ministre de la Justice se refusant à passer à l’acte.
 
Les exécutions ont repris en mars 2012, quatre mois après le retour des conservateurs au pouvoir.
 
Sadakazu Tanigaki a expliqué que son rôle de ministre n’était pas de remettre en question les décisions de justice mais de les faire appliquer.
 




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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 04:39

Sendai.jpg

 

Au Japon, la compagnie d’électricité Kyushu Electric Power Co. a pris son temps pour déposer le dossier d’inspection de deux de ses réacteurs nucléaires. De ce fait, le Japon devra se passer complètement d’énergie nucléaire cet été, pour la première fois depuis l’accident de Kukushima en mars 2011.
 
Ce n’est que le 24 juin 2014 que les derniers documents ont été remis à l’Autorité de Réglementation Nucléaire en vue du redémarrage des réacteurs de la centrale de Sendai, dans la préfecture de Kagoshima – il ne s’agit pas de la ville de Sendai dont la côte a été balayée par le tsunami de 2011.
 
Ladite Autorité de Réglementation Nucléaire ne rendra pas son avis avant le début juillet. Puis viendra une période d’un mois pendant laquelle divers avis seront recueillis, au terme de l’autorisation de redémarrer ou non les réacteurs de Sendai sera donnée à Kyushu Electric Power Co.
 
Parallèlement, Kyushu Electric Power Co. doit également faire approuver par l’Autorité de Réglementation Nucléaire les installations et procédures d’urgence en cas d’accident, qui ont dû être modifiées suite au renforcement de la réglementation.
 
L’autorisation de redémarrer la centrale de Sendai n’interviendra donc pas avant le mois d’août. Les procédures de redémarrage prendront ensuite plusieurs semaines (en supposant que les autorités locales ne s’y opposent pas), et les réacteurs ne pourront pas être couplés au réseau électrique avant septembre.
 
Aucun autre réacteur nucléaire n’est aussi avancé que ceux de Sendai dans les procédures réglementaires de redémarrage. Kyushu Electric Power Co. a déposé un premier dossier en avril, mais l’Autorité de Réglementation Nucléaire y a relevé 42 manquements, que Kyushu Electric Power Co. n’a comblés que le 24 juin.
 
Pour la première fois depuis 2011, le Japon va donc passer un été sans énergie nucléaire. Après l’accident de Fukushima, dix réacteurs étaient restés en fonction pendant l’été 2011. L’été suivant et celui de 2013, les deux réacteurs de la centrale d’Ōi étaient restés allumés de juillet 2012 à septembre 2013.
 
En l’absence d’énergie nucléaire, les fournisseurs d’électricité ont dû pousser la production de leurs centrales thermiques au fuel ou au charbon, et le gouvernement a pris des mesures incitatives pour économiser l’énergie pendant l’été, qui est la saison où la consommation est maximale au Japon à cause des climatiseurs.
 
Selon les calculs du gouvernement japonais, la marge de production de Kansai Electric devrait être de 1,8% cet été, ce qui signifie que la production électrique excèdera la consommation de 1,8%. Pour Kyushu Electric, cette marge ne sera que de 1,3%.
 
Ces deux régions ne seront donc capables de respecter le seuil de 3% préconisé par les autorités qu’en achetant de l’électricité à Tokyo Electric Power Co., le tristement célèbre exploitant de la centrale de Fukushima.
 
Considérant le civisme des Japonais, le gouvernement n’envisage pas de coupures ou de restrictions électriques à certaines heures de la journée.
 
Mais pour autant, le gouvernement ne renonce pas à relancer les centrales nucléaires, pour éviter que le prix de l’électricité s’envole et nuise à la compétitivité des industries et à l’économie des ménages modestes – dont ceux des retraités.
 


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